Les chiffres du chômage ont été moins mauvais en Corse en avril 2010. On a compté :
• 13 080 chômeurs (cat. ABC), soit une hausse de 14,5 % sur un an, contre +18,1 % en mars. Ceci représente 1 660 chômeurs de plus par rapport à l’année dernière (soit environ 1 % de la population en âge de travailler, 15-60 ans selon les normes habituelles) ;
• 2 850 chômeurs de longue durée (+ de 1 an), soit une hausse de 23,9 % sur un an (+27,3 % au mois précédent) ;
• 1 960 chômeurs de - de 25 ans, soit une hausse de 21 %, après +24,1 %.
En données corrigées des variations saisonnières, le nombre de chômeurs en Corse recule en avril 2010 de 1,3 % sur le mois, après une hausse de 2,4 % en mars (données Insee avant avril 2010 puis estimation corse-economie pour le mois d’avril). Comme le montre le graphique ci-dessus, la baisse est largement « cosmétique » et le nombre de chômeurs est au même niveau qu’en décembre dernier (données corrigées des variations saisonnières).
• 13 080 chômeurs (cat. ABC), soit une hausse de 14,5 % sur un an, contre +18,1 % en mars. Ceci représente 1 660 chômeurs de plus par rapport à l’année dernière (soit environ 1 % de la population en âge de travailler, 15-60 ans selon les normes habituelles) ;
• 2 850 chômeurs de longue durée (+ de 1 an), soit une hausse de 23,9 % sur un an (+27,3 % au mois précédent) ;
• 1 960 chômeurs de - de 25 ans, soit une hausse de 21 %, après +24,1 %.
En données corrigées des variations saisonnières, le nombre de chômeurs en Corse recule en avril 2010 de 1,3 % sur le mois, après une hausse de 2,4 % en mars (données Insee avant avril 2010 puis estimation corse-economie pour le mois d’avril). Comme le montre le graphique ci-dessus, la baisse est largement « cosmétique » et le nombre de chômeurs est au même niveau qu’en décembre dernier (données corrigées des variations saisonnières).
La persistance de fortes hausses pour les chômeurs de longue durée et les jeunes est particulièrement inquiétante. La Corse reste loin de la reprise du point de vue du marché du travail. Les évolutions restent pires que celles que la Corse avait connu durant les années terribles 1993-1997 (cf. graphique). La hausse du nombre de chômeurs en Corse reste aussi nettement supérieure à celle enregistrée au niveau national, que ce soit pour le total (+10,5 % en France) ou pour les chômeurs sans activité immédiatement disponibles (catégorie A : +7,8 % contre +14,6 % en Corse).
Au niveau des départements, la Corse-du-Sud continue de se trouver dans une situation plus dégradée par rapport à la Haute-Corse, mais l’écart s’est resserré en avril 2010 avec respectivement +16,4 % et +12,9 % (en mars : +21,7 % et +15,2 %). On note une bonne évolution pour les offres d’emploi dans le sud, qui sont revenues dans le vert avec une (petite) hausse de 0,6 %. Il s’agit de la première variation positive depuis octobre 2008.
Au niveau des départements, la Corse-du-Sud continue de se trouver dans une situation plus dégradée par rapport à la Haute-Corse, mais l’écart s’est resserré en avril 2010 avec respectivement +16,4 % et +12,9 % (en mars : +21,7 % et +15,2 %). On note une bonne évolution pour les offres d’emploi dans le sud, qui sont revenues dans le vert avec une (petite) hausse de 0,6 %. Il s’agit de la première variation positive depuis octobre 2008.
En perspectives
Nous tablons sur une stabilisation du taux de chômage en Corse au début de cette année sur les niveaux de fin 2009. Les résultats depuis le début 2010 sont compatibles avec cette projection.
Nous tablons sur une stabilisation du taux de chômage en Corse au début de cette année sur les niveaux de fin 2009. Les résultats depuis le début 2010 sont compatibles avec cette projection.