Très importante divergence entre les évolutions des marchés immobiliers suivant les départements
Du point de vue des transactions immobilières, il y a actuellement une très importante divergence entre nord et sud de l’île, que ce soit dans le secteur de l’ancien ou du neuf. En effet, dans l’ancien, le marché se redresse rapidement en Corse-du-Sud, revenant en février à seulement -3,2 % sur un an (cumul 12 mois) contre -4,9 % en janvier et surtout -21 % en décembre 2009. Comme le montre le graphique ci-contre, la situation est toute autre en Haute-Corse, avec un recul record (série débutant en 2002) de -24,5 %. Le marché s’enfonce rapidement car il ne reculait que de 11,5 % en novembre dernier.
Du point de vue des transactions immobilières, il y a actuellement une très importante divergence entre nord et sud de l’île, que ce soit dans le secteur de l’ancien ou du neuf. En effet, dans l’ancien, le marché se redresse rapidement en Corse-du-Sud, revenant en février à seulement -3,2 % sur un an (cumul 12 mois) contre -4,9 % en janvier et surtout -21 % en décembre 2009. Comme le montre le graphique ci-contre, la situation est toute autre en Haute-Corse, avec un recul record (série débutant en 2002) de -24,5 %. Le marché s’enfonce rapidement car il ne reculait que de 11,5 % en novembre dernier.
Dans le neuf (cf. graphique ci-contre), la situation est très similaire, avec cette fois un retour dans le vert au sud (+2,5 % sur un an, première progression depuis novembre 2008) et une baisse un peu mois marquée au nord (-17,7 % contre -14 % en janvier, mais cette fois on n’est pas sur un record).
L’activité a flambé dans le sud
Au final le marché immobilier continue de se contracter, avec -10,9 % sur un an février pour les transactions. Mais comme on l’a vue, il existe en fait deux marchés actuellement. Pour l’ensemble de la Corse, le marché du neuf recule toujours de 7 % (contre 9,8 % en janvier) et l’ancien de 12,3 % (contre 11,1 % en janvier)
Au sud, une évolution conforme à notre scénario, au nord pas du tout
En conclusion, dernièrement, nous soulignions que le marché est en phase de redémarrage. Le denier résultat nous donne à la fois tort au nord et raison au sud. Cette forte divergence est une surprise. En l’absence de détail par type d’acheteur et micro-régions, il est impossible de connaître les raisons de l’écart et de juger de sa persistance. Affaire donc à suivre !
Quelques remarques pour mieux comprendre
Les données sur les droits de mutations ici, reprennent les montants des transactions enregistrées par les services fiscaux. Il s’agit de données en valeur, qui ne permettent pas de connaître le nombre de transactions et le prix moyen auquel elles sont faites. On n’a que le produit des deux. Toutefois, ces données donnent la dynamique à l’œuvre sur le marché.
Du côté du neuf, on utilise l’assiette des droits d’hypothèques. Ces droits sont perçus à l’achat d’un bien neuf et uniquement lorsque le prêt effectué pour l’achat est garanti avec une hypothèque. Ceci ne couvre pas l’ensemble des transactions immobilières dans le neuf. En effet, une partie des prêts est cautionnée d’une autre façon (caution fonctionnaire, caution personnelle). Les droits d’hypothèques ont une évolution proche de celles des mises en chantier. Il faut juste garder à l’esprit qu’une partie des transactions (que l’on peut estimer inférieur à 20 %) est oubliée par cet indicateur.
Pour l’ancien, on utilise l’assiette « autres droits » reflétant les transactions de biens anciens.
Au final le marché immobilier continue de se contracter, avec -10,9 % sur un an février pour les transactions. Mais comme on l’a vue, il existe en fait deux marchés actuellement. Pour l’ensemble de la Corse, le marché du neuf recule toujours de 7 % (contre 9,8 % en janvier) et l’ancien de 12,3 % (contre 11,1 % en janvier)
Au sud, une évolution conforme à notre scénario, au nord pas du tout
En conclusion, dernièrement, nous soulignions que le marché est en phase de redémarrage. Le denier résultat nous donne à la fois tort au nord et raison au sud. Cette forte divergence est une surprise. En l’absence de détail par type d’acheteur et micro-régions, il est impossible de connaître les raisons de l’écart et de juger de sa persistance. Affaire donc à suivre !
Quelques remarques pour mieux comprendre
Les données sur les droits de mutations ici, reprennent les montants des transactions enregistrées par les services fiscaux. Il s’agit de données en valeur, qui ne permettent pas de connaître le nombre de transactions et le prix moyen auquel elles sont faites. On n’a que le produit des deux. Toutefois, ces données donnent la dynamique à l’œuvre sur le marché.
Du côté du neuf, on utilise l’assiette des droits d’hypothèques. Ces droits sont perçus à l’achat d’un bien neuf et uniquement lorsque le prêt effectué pour l’achat est garanti avec une hypothèque. Ceci ne couvre pas l’ensemble des transactions immobilières dans le neuf. En effet, une partie des prêts est cautionnée d’une autre façon (caution fonctionnaire, caution personnelle). Les droits d’hypothèques ont une évolution proche de celles des mises en chantier. Il faut juste garder à l’esprit qu’une partie des transactions (que l’on peut estimer inférieur à 20 %) est oubliée par cet indicateur.
Pour l’ancien, on utilise l’assiette « autres droits » reflétant les transactions de biens anciens.