Au mois d’octobre 2009, l’indicateur de confiance des ménages corse-economie.eu s’est envolé pour -14,8 points, contre -25 points en septembre. La confiance des ménages corses est désormais au dessus de celle observée au niveau national (-22,2 points) ainsi que celle de la zone euro (-18,2 points). Cette forte amélioration est le résultat de trois facteurs.
Premièrement, le jugement porté sur situation économique de la Corse et sur la situation financière personnelle se redresse fortement. Ainsi, concernant les perspectives économiques de la Corse, le sous indice passe de -31,8 points à -27,3 points. De même, pour la situation financière future, le sous indice enregistre une hausse spectaculaire, passant de -40,9 à -13,6 points. Les ménages sont donc plutôt en train de parier sur une sortie de crise, pour la Corse mais aussi pour eux-mêmes.
Premièrement, le jugement porté sur situation économique de la Corse et sur la situation financière personnelle se redresse fortement. Ainsi, concernant les perspectives économiques de la Corse, le sous indice passe de -31,8 points à -27,3 points. De même, pour la situation financière future, le sous indice enregistre une hausse spectaculaire, passant de -40,9 à -13,6 points. Les ménages sont donc plutôt en train de parier sur une sortie de crise, pour la Corse mais aussi pour eux-mêmes.
Deuxièmement, le jugement sur l’évolution à venir du marché du travail, après être resté très négatif depuis le début de l’année 2009, est désormais beaucoup plus « rose ». C’est là le principal facteur expliquant l’envolée de la confiance. Ainsi, le sous indice concernant le chômage passe de 50 points à 36,4 points (zone euro : 47,9 points, France : 50,9 points). Il est à noter que sur ce plan, l’amélioration est nette en Corse depuis le plus fort de la crise, le sous- indice étant encore à 68 points en mars dernier.
Enfin, les intentions d’achats se sont aussi bien reprises après la déprime du 1er semestre de cette année. Les ménages montrent à la fois une propension à dépenser plus forte (dans le présent et le futur) et sont moins négatifs sur leur capacité d’épargne. Néanmoins, la situation reste toujours difficile – notamment comparée aux niveaux français –, avec des sous-indices d’intentions d’achats toujours négatifs, à la fois pour la situation présente (indice à -27,3 ; zone euro -20,4; France : -3,6) et sur les mois à venir (-27,3 points aussi ; zone euro :-21 ; France : 5,2).
Au final, ce mois envoi un signal plus positif concernant l’évolution à venir de la consommation. Toutefois, l’amélioration reste fragile car elle repose fortement sur un jugement concernant le chômage. Or, au vu de dernières statistiques sur le marché du travail, il est possible que ceci ne soit que temporaire.
Remarques :
- l’indice général est un indice composite qui reprend les réponses aux questions : perspectives économiques, perspectives financières personnelles, perspectives du chômage et comportement d’épargne ;
- pour tous les sous-indices, sauf le chômage, une baisse signifie que le jugement porté se dégrade. Pour la question sur le chômage, c’est l’inverse ;
- un indice est calculé sous la forme de solde d’opinion. S’il est négatif, la majorité des répondants « voient » une situation dégradée ou très dégradée (sauf chômage, où c’est l’inverse).
Enfin, les intentions d’achats se sont aussi bien reprises après la déprime du 1er semestre de cette année. Les ménages montrent à la fois une propension à dépenser plus forte (dans le présent et le futur) et sont moins négatifs sur leur capacité d’épargne. Néanmoins, la situation reste toujours difficile – notamment comparée aux niveaux français –, avec des sous-indices d’intentions d’achats toujours négatifs, à la fois pour la situation présente (indice à -27,3 ; zone euro -20,4; France : -3,6) et sur les mois à venir (-27,3 points aussi ; zone euro :-21 ; France : 5,2).
Au final, ce mois envoi un signal plus positif concernant l’évolution à venir de la consommation. Toutefois, l’amélioration reste fragile car elle repose fortement sur un jugement concernant le chômage. Or, au vu de dernières statistiques sur le marché du travail, il est possible que ceci ne soit que temporaire.
Remarques :
- l’indice général est un indice composite qui reprend les réponses aux questions : perspectives économiques, perspectives financières personnelles, perspectives du chômage et comportement d’épargne ;
- pour tous les sous-indices, sauf le chômage, une baisse signifie que le jugement porté se dégrade. Pour la question sur le chômage, c’est l’inverse ;
- un indice est calculé sous la forme de solde d’opinion. S’il est négatif, la majorité des répondants « voient » une situation dégradée ou très dégradée (sauf chômage, où c’est l’inverse).