Les chiffres du chômage ont été mauvais tout au long de l’année en Corse et le mois de décembre est venu enfoncer la clou. Sans surprise, le nombre de chômeurs dans l’île sont les plus mauvais enregistré depuis le début des années 2000.
Sur le mois de décembre, on a compté 17 900 chômeurs (cat. ABC) en données non corrigées de variations saisonnières, soit une hausse de 6,8 % sur un an. En données corrigées des variations saisonnières (cvs, plus importantes pour juger de la tendance au mois le mois), le total atteint 15 360 personnes qui sont inscrites à Pôle Emploi et astreintes à la recherche active d’un travail.
Il s’agit d’un plus haut depuis le printemps 2000. La hausse a été très forte sur les mois de juillet à octobre mais la progression est redevenue plus modérée sur les deux derniers mois de l’année, avec une hausse de 0,1 % sur le mois. Sur un an, la hausse est au final de 6,5 % en 2011, soit 940 personnes de plus au chômage.
La hausse en Corse dépasse celle observé au niveau national, avec un nombre de chômeurs en France qui progresse de 5,6 % fin 2011. La Corse fait partie des régions les plus mal placées en termes de chômage.
Pour les publics les plus en difficultés, le chômage de longue durée (+ de 1 an) passe la barre des 3 700, nouveau record et en hausse de 4,8 % sur un an. On compte aussi fin 2011, 3 300 chômeurs de - de 25 ans, soit une hausse de 6,5 %, et 3 200 chômeurs de + de 50 ans (+14,3 %).
Sur le mois de décembre, on a compté 17 900 chômeurs (cat. ABC) en données non corrigées de variations saisonnières, soit une hausse de 6,8 % sur un an. En données corrigées des variations saisonnières (cvs, plus importantes pour juger de la tendance au mois le mois), le total atteint 15 360 personnes qui sont inscrites à Pôle Emploi et astreintes à la recherche active d’un travail.
Il s’agit d’un plus haut depuis le printemps 2000. La hausse a été très forte sur les mois de juillet à octobre mais la progression est redevenue plus modérée sur les deux derniers mois de l’année, avec une hausse de 0,1 % sur le mois. Sur un an, la hausse est au final de 6,5 % en 2011, soit 940 personnes de plus au chômage.
La hausse en Corse dépasse celle observé au niveau national, avec un nombre de chômeurs en France qui progresse de 5,6 % fin 2011. La Corse fait partie des régions les plus mal placées en termes de chômage.
Pour les publics les plus en difficultés, le chômage de longue durée (+ de 1 an) passe la barre des 3 700, nouveau record et en hausse de 4,8 % sur un an. On compte aussi fin 2011, 3 300 chômeurs de - de 25 ans, soit une hausse de 6,5 %, et 3 200 chômeurs de + de 50 ans (+14,3 %).
L’évolution des offres d’emploi a été très mauvaise tout au long de l’année mais la situation semble s’améliorer sur les derniers mois. On ne sur-interprétera pas ces mouvements, les mois d’automne et d’hiver étant une période d’ « hibernation » sur le marché du travail. Si cela se confirme dans les chiffres du printemps 2012, on pourra alors être plus optimiste.
Compte tenu de ce contexte, des résultats plus que mitigés de la saison touristique et du ralentissement dans la construction, la tendance à la hausse pour le chômage va persister à court terme.
NB : du fait de la forte saisonnalité du marché du travail en Corse, les variations mensuelles non désaisonnalisées ne sont pas pertinentes. Les données dans les graphiques et les commentaires font références aux catégories ABC. Cette définition est préférée à celle de la seule catégorie A (à la recherche d’emploi sans activité réduite) car elle permet de mesurer les chômeurs effectivement en concurrence sur le marché du travail (personnes astreintes à la recherche active d’emploi).
Compte tenu de ce contexte, des résultats plus que mitigés de la saison touristique et du ralentissement dans la construction, la tendance à la hausse pour le chômage va persister à court terme.
NB : du fait de la forte saisonnalité du marché du travail en Corse, les variations mensuelles non désaisonnalisées ne sont pas pertinentes. Les données dans les graphiques et les commentaires font références aux catégories ABC. Cette définition est préférée à celle de la seule catégorie A (à la recherche d’emploi sans activité réduite) car elle permet de mesurer les chômeurs effectivement en concurrence sur le marché du travail (personnes astreintes à la recherche active d’emploi).