Le pessimisme persiste concernant les perspectives économiques en Corse. Le scénario de croissance à horizon 2016 n'est pas modifié sensiblement par rapport à mai dernier, ce qui veut dire qu'il reste sombre à court terme et peu engageant à horizon 2 ans.
Le cœur du scénario est le prolongement d’une situation de stagnation/récession pour l’économie corse dans un environnement européen qui reste très faible et d’un contexte national quasi-stagnant. On est toujours dans une lente mais constante dégradation provoquée par un travail de sape sur les fondamentaux économiques.
Le schéma ci-dessus résume les principaux sous-jacents économiques et leur orientations. Par rapport à la version de mai, le négatif reste dominant sans grand changement. Parmi les éléments négatifs pointés, les tendances sont structurelles et non conjoncturelles. ce qui veut dire qu'elles ne s'inverseront pas rapidement.
A partir de 2016, un optimisme prudent est de mise :
- allègement de la pression en provenance de la fiscalité et des finances publiques ;
- besoin d’investissement dans les infrastructures urbaines et de base (eaux, déchets, énergie) ;
- besoins d’investissement de renouvellement dans les entreprises en lien notamment avec la reprise-transmission ;
- maintien d’un flux migratoire positif qui permettra d’éviter une baisse de la population active et forme un socle de croissance (même si ce socle est faible et ne permettra pas à lui seul d’augmenter le niveau de vie moyen) ;
- développement en Corse de petites unités industrielles et de services actives à l’export (même si l’on reste encore sur des niches) ;
- transition démographique qui va soulager la pression sur le marché du travail.
Mais 2016 c'est loin et, d'ici là, il peut y avoir du changement (sans un sens ou dans l'autre).
A noter que les principales fragilités de ce scénario (qui pourraient venir invalider les attentes) portent sur :
- une résistance de l'emploi au détriment des marges des entreprises. Le marché du travail s'en porterait mieux et la consommation gagnerait en vigueur. Toutefois, cela semble peu probable compte tenu de la fragilisation de la situation financière des entreprises ;
- une reprise de l'immobilier (notamment côté résidences secondaires) courant 2015 avec les nouvelles mesures de relance. Très peu probable mais toujours possible ;
- des turbulences financières (crédit bancaire, remontée des taux ou pétrole) ;
- une crise durable du modèle touristique avec chute de sa rentabilité pour les entreprises locales du fait de la concurrence par les prix en Méditerranée.
Le cœur du scénario est le prolongement d’une situation de stagnation/récession pour l’économie corse dans un environnement européen qui reste très faible et d’un contexte national quasi-stagnant. On est toujours dans une lente mais constante dégradation provoquée par un travail de sape sur les fondamentaux économiques.
Le schéma ci-dessus résume les principaux sous-jacents économiques et leur orientations. Par rapport à la version de mai, le négatif reste dominant sans grand changement. Parmi les éléments négatifs pointés, les tendances sont structurelles et non conjoncturelles. ce qui veut dire qu'elles ne s'inverseront pas rapidement.
A partir de 2016, un optimisme prudent est de mise :
- allègement de la pression en provenance de la fiscalité et des finances publiques ;
- besoin d’investissement dans les infrastructures urbaines et de base (eaux, déchets, énergie) ;
- besoins d’investissement de renouvellement dans les entreprises en lien notamment avec la reprise-transmission ;
- maintien d’un flux migratoire positif qui permettra d’éviter une baisse de la population active et forme un socle de croissance (même si ce socle est faible et ne permettra pas à lui seul d’augmenter le niveau de vie moyen) ;
- développement en Corse de petites unités industrielles et de services actives à l’export (même si l’on reste encore sur des niches) ;
- transition démographique qui va soulager la pression sur le marché du travail.
Mais 2016 c'est loin et, d'ici là, il peut y avoir du changement (sans un sens ou dans l'autre).
A noter que les principales fragilités de ce scénario (qui pourraient venir invalider les attentes) portent sur :
- une résistance de l'emploi au détriment des marges des entreprises. Le marché du travail s'en porterait mieux et la consommation gagnerait en vigueur. Toutefois, cela semble peu probable compte tenu de la fragilisation de la situation financière des entreprises ;
- une reprise de l'immobilier (notamment côté résidences secondaires) courant 2015 avec les nouvelles mesures de relance. Très peu probable mais toujours possible ;
- des turbulences financières (crédit bancaire, remontée des taux ou pétrole) ;
- une crise durable du modèle touristique avec chute de sa rentabilité pour les entreprises locales du fait de la concurrence par les prix en Méditerranée.