Stabilité des défaillances…
Sur la période de janvier à septembre 2009, la Corse a compté 191 ouvertures de procédures relatives à des défaillances, contre 174 en sur la même période de 2008, soit 17 défaillances de plus. Comme l’illustre le graphique ci-contre (données cumulées sur 12 mois), le nombre de défauts est quasi-inchangé depuis mi-2008. Après le fort coup de chaud, la situation s’est donc stabilisée, plus particulièrement depuis avril 2009.
Les données Insee présentent l’avantage de n’enregistrer que les ouvertures de procédures, alors que d’autres organismes incluent aussi les diverses décisions consécutives. Ainsi, elles donnent une image plus fidèle du nombre de nouvelles entreprises rencontrant des difficultés et non du stock. Le fait que le flux reste stable constitue une bonne surprise, car nous pensions que l’évolution serait plus défavorable. Ainsi, les entreprises corses ont sur l’année 2009 bien résistées financièrement à la stagnation économique de la Corse. Parallèlement, comme le montre l’évolution des crédits bancaires pour investissement, elles ont continué à investir.
Sur la période de janvier à septembre 2009, la Corse a compté 191 ouvertures de procédures relatives à des défaillances, contre 174 en sur la même période de 2008, soit 17 défaillances de plus. Comme l’illustre le graphique ci-contre (données cumulées sur 12 mois), le nombre de défauts est quasi-inchangé depuis mi-2008. Après le fort coup de chaud, la situation s’est donc stabilisée, plus particulièrement depuis avril 2009.
Les données Insee présentent l’avantage de n’enregistrer que les ouvertures de procédures, alors que d’autres organismes incluent aussi les diverses décisions consécutives. Ainsi, elles donnent une image plus fidèle du nombre de nouvelles entreprises rencontrant des difficultés et non du stock. Le fait que le flux reste stable constitue une bonne surprise, car nous pensions que l’évolution serait plus défavorable. Ainsi, les entreprises corses ont sur l’année 2009 bien résistées financièrement à la stagnation économique de la Corse. Parallèlement, comme le montre l’évolution des crédits bancaires pour investissement, elles ont continué à investir.
… toujours nettement au-dessus de la période pré-crise
Le niveau reste toutefois au-dessus de celui qui prévalait avant la flambée de 2008. Le secteur de la construction est de loin le plus touché, avec près du tiers des défaillances. Les problèmes se sont matérialisés très brutalement fin 2007 (début du ralentissement de l’activité dans la construction) et ont fortement progressé jusque mi-2008. Depuis la situation est stabilisée, même si les derniers points (cf. graphique) sont un peu inquiétants (mais 2 mois ne font pas une tendance). A suivre donc.
Pour les 3 autres secteurs les plus « défaillants », la situation est plus calme. La catégorie hébergement-restauration et les services aux entreprises sont sur une faible tendance à la hausse, tandis que les commerces n’ont que peu bougé. En conclusion, le niveau élevé des défaillances s’explique principalement par les difficultés de la construction.
Le niveau reste toutefois au-dessus de celui qui prévalait avant la flambée de 2008. Le secteur de la construction est de loin le plus touché, avec près du tiers des défaillances. Les problèmes se sont matérialisés très brutalement fin 2007 (début du ralentissement de l’activité dans la construction) et ont fortement progressé jusque mi-2008. Depuis la situation est stabilisée, même si les derniers points (cf. graphique) sont un peu inquiétants (mais 2 mois ne font pas une tendance). A suivre donc.
Pour les 3 autres secteurs les plus « défaillants », la situation est plus calme. La catégorie hébergement-restauration et les services aux entreprises sont sur une faible tendance à la hausse, tandis que les commerces n’ont que peu bougé. En conclusion, le niveau élevé des défaillances s’explique principalement par les difficultés de la construction.
Nord qui pleure, sud qui rit
La divergence nord-sud continue de s’agrandir. En données cumulées sur 12 mois, la Haute-Corse voit ses défaillances progresser de +13,5 % par rapport à 2008, alors qu’en Corse-du-Sud, elles baissent de 5,7 %. Une telle divergence n’est pas inédite (2004-2005 et 2006). A noter que les défauts ont toutefois été bien plus prononcés dans le sud en 2008, ce qui peut expliquer l’écart actuel (les plus fragiles ont déjà été touchés).
Une évolution plus favorable que sur le Continent
Au niveau national, la hausse est supérieure à 15 % en cumul 12 mois (+3,1 % en Corse). De plus, sur le Continent la vague de défaut grossit sans arrêt depuis la fin 2008 alors que la situation est stabilisée dans l’île.
La divergence nord-sud continue de s’agrandir. En données cumulées sur 12 mois, la Haute-Corse voit ses défaillances progresser de +13,5 % par rapport à 2008, alors qu’en Corse-du-Sud, elles baissent de 5,7 %. Une telle divergence n’est pas inédite (2004-2005 et 2006). A noter que les défauts ont toutefois été bien plus prononcés dans le sud en 2008, ce qui peut expliquer l’écart actuel (les plus fragiles ont déjà été touchés).
Une évolution plus favorable que sur le Continent
Au niveau national, la hausse est supérieure à 15 % en cumul 12 mois (+3,1 % en Corse). De plus, sur le Continent la vague de défaut grossit sans arrêt depuis la fin 2008 alors que la situation est stabilisée dans l’île.