Les nouvelles immatriculations flambent sur le continent mais pas en Corse
Au 4e trimestre de cette année, le nombre d’immatriculations de véhicules neufs a progressé en Corse de 9,3 % sur un an, avec 4 037 voitures particulières pour 3 695 un an plus tôt. La progression est très éloignée de ce que l’on observe au niveau national, les ventes de voitures neuves étant en hausse de 38,1 %. Comme l’illustre le graphique ci-contre, l’écart est persistant depuis le 3e trimestre.
Sur l’ensemble de l’année, les ventes de voitures particulières neuves ont été en hausse en Corse, avec +4 % par rapport à 2008. Au niveau national, la hausse atteint 10,6 %. Ce fait suite à une année 2008 déjà atone, les ventes ne progressant que de 1,7 % (-0,7 % au niveau national). A noter que la fin 2008 et le début 2009 ont été sanglants au niveau national. En Corse, c’est finalement bien mieux que ce que l’on avait eu en 2005-2006.
Au 4e trimestre de cette année, le nombre d’immatriculations de véhicules neufs a progressé en Corse de 9,3 % sur un an, avec 4 037 voitures particulières pour 3 695 un an plus tôt. La progression est très éloignée de ce que l’on observe au niveau national, les ventes de voitures neuves étant en hausse de 38,1 %. Comme l’illustre le graphique ci-contre, l’écart est persistant depuis le 3e trimestre.
Sur l’ensemble de l’année, les ventes de voitures particulières neuves ont été en hausse en Corse, avec +4 % par rapport à 2008. Au niveau national, la hausse atteint 10,6 %. Ce fait suite à une année 2008 déjà atone, les ventes ne progressant que de 1,7 % (-0,7 % au niveau national). A noter que la fin 2008 et le début 2009 ont été sanglants au niveau national. En Corse, c’est finalement bien mieux que ce que l’on avait eu en 2005-2006.
Confirmation de la faiblesse de la consommation des résidents
Certes, l’achat automobile n’est qu’une des facettes de la consommation des ménages. Toutefois (et faute de mieux) cet indicateur est « universellement » regardé pour juger de la dynamique de consommation des biens dits « durables et semi-durables » (voitures, meubles, électroménager, électronique) pour les ménages. Comme nous l’avions déjà précisé, ceci ne représente que 15 % du panier annuel d’un ménage français. Toutefois, c’est aussi une composante très volatile. A l’inverse, les services prédominent dans le panier (60 %), mais varient moins sur le court terme.
D’ailleurs, il serait possible d’améliorer la couverture de la consommation de façon simple, en croisant des données issues de la grande distribution avec celles des cartes bleues et des importations par type de biens. Pour les deux premiers points, cela pourrait se faire sans difficulté.
En attendant, il n’en reste pas moins que cette évolution des nouvelles immatriculations va dans le sens de restriction de consommation. C’est aussi ce que l’on voit à travers l’indicateur de confiance de ménages corse-economie ou encore dans l’évolution de l’emploi dans la distribution. Tous ces éléments forment un faisceau de présomption cohérent.
Alors que les retombées de la saison touristique ont été en hausse sensible pour les résidents, la frilosité a dominé. La consommation « domestique » dominant (deux tiers du PIB contre environ 10 % pour le tourisme – on ne compte pas ici les dépenses de logement), cette faiblesse représente un risque pour 2010. En effet, du côté des ménages corses, les mouvements de fond ne sont pas favorables aux gains de pouvoirs d’achat : marché du travail toujours en dégradation, remontée de l’inflation (prix énergétiques et alimentaires surtout) et salaries atones.
Certes, l’achat automobile n’est qu’une des facettes de la consommation des ménages. Toutefois (et faute de mieux) cet indicateur est « universellement » regardé pour juger de la dynamique de consommation des biens dits « durables et semi-durables » (voitures, meubles, électroménager, électronique) pour les ménages. Comme nous l’avions déjà précisé, ceci ne représente que 15 % du panier annuel d’un ménage français. Toutefois, c’est aussi une composante très volatile. A l’inverse, les services prédominent dans le panier (60 %), mais varient moins sur le court terme.
D’ailleurs, il serait possible d’améliorer la couverture de la consommation de façon simple, en croisant des données issues de la grande distribution avec celles des cartes bleues et des importations par type de biens. Pour les deux premiers points, cela pourrait se faire sans difficulté.
En attendant, il n’en reste pas moins que cette évolution des nouvelles immatriculations va dans le sens de restriction de consommation. C’est aussi ce que l’on voit à travers l’indicateur de confiance de ménages corse-economie ou encore dans l’évolution de l’emploi dans la distribution. Tous ces éléments forment un faisceau de présomption cohérent.
Alors que les retombées de la saison touristique ont été en hausse sensible pour les résidents, la frilosité a dominé. La consommation « domestique » dominant (deux tiers du PIB contre environ 10 % pour le tourisme – on ne compte pas ici les dépenses de logement), cette faiblesse représente un risque pour 2010. En effet, du côté des ménages corses, les mouvements de fond ne sont pas favorables aux gains de pouvoirs d’achat : marché du travail toujours en dégradation, remontée de l’inflation (prix énergétiques et alimentaires surtout) et salaries atones.