Des mois de juillet et août records en 2009
Les données sur les flux de passagers pour le mois d’août ont été publiées par l’Observatoire régionale des transports de la Corse. Les deux mois de haute saison ont battu des records de trafic cet été. Au total, le nombre de passager est en hausse de 9,2 % en juillet et de 8,1 % en août. C’est le maritime qui tire à la hausse la fréquentation touristique en Corse, avec +10,1 % en juillet et +9,4 % en août contre +4,8 % et +3,8 % pour l’aérien.
Ainsi, après un début d’année terne, la forte progression des flux sur l’été permet d’atteindre un nombre record de 5,64 millions de traversées (flux entrant + sortant) depuis le début de l’année, soit 300 000 de plus par rapport à 2008 et 640 000 de plus par rapport à 2007. Depuis 2000, la hausse est de 29 %. Ceci illustre la forte progression des visites en Corse depuis près de 10 ans.
Cette saison peut donc être déjà considérée comme un succès en termes de fréquentations touristiques globales. Les inquiétudes, relayées dans nos articles, sur la saison sont balayées. Il était à craindre qu’une baisse de l’activité touristique entraîne l’île dans une contraction bien plus marquée de l’activité que ce que nous avons pu observer jusque là. En effet, comme nous l’illustrerons prochainement à l’aide d’un indice synthétique d’activité (en finalisation), la Corse a connu un ralentissement marqué.
Cette saison devrait permettre d’éviter une récession. Elle va alimenter la reprise, avec la diffusion progressive dans l’économie de l’île des résultats de la saison. Toutefois, il faut noter que l’économie corse, comme ailleurs, a été fragilisée par la crise passée et que la construction reste dans une situation difficile. Ainsi, il ne faut pas s’attendre à une baisse rapide du chômage.
Les données sur les flux de passagers pour le mois d’août ont été publiées par l’Observatoire régionale des transports de la Corse. Les deux mois de haute saison ont battu des records de trafic cet été. Au total, le nombre de passager est en hausse de 9,2 % en juillet et de 8,1 % en août. C’est le maritime qui tire à la hausse la fréquentation touristique en Corse, avec +10,1 % en juillet et +9,4 % en août contre +4,8 % et +3,8 % pour l’aérien.
Ainsi, après un début d’année terne, la forte progression des flux sur l’été permet d’atteindre un nombre record de 5,64 millions de traversées (flux entrant + sortant) depuis le début de l’année, soit 300 000 de plus par rapport à 2008 et 640 000 de plus par rapport à 2007. Depuis 2000, la hausse est de 29 %. Ceci illustre la forte progression des visites en Corse depuis près de 10 ans.
Cette saison peut donc être déjà considérée comme un succès en termes de fréquentations touristiques globales. Les inquiétudes, relayées dans nos articles, sur la saison sont balayées. Il était à craindre qu’une baisse de l’activité touristique entraîne l’île dans une contraction bien plus marquée de l’activité que ce que nous avons pu observer jusque là. En effet, comme nous l’illustrerons prochainement à l’aide d’un indice synthétique d’activité (en finalisation), la Corse a connu un ralentissement marqué.
Cette saison devrait permettre d’éviter une récession. Elle va alimenter la reprise, avec la diffusion progressive dans l’économie de l’île des résultats de la saison. Toutefois, il faut noter que l’économie corse, comme ailleurs, a été fragilisée par la crise passée et que la construction reste dans une situation difficile. Ainsi, il ne faut pas s’attendre à une baisse rapide du chômage.
Une performance bien supérieure aux autres régions méditerranéennes
Par rapport à deux autres destinations méditerranéennes, la Corse s’en est sortie nettement mieux. En effet, en considérant pour Chypre et pour les Baléares les indicateurs de fréquentation (nuitées tous mode d’hébergement aux Baléares et arrivés touristiques à Chypre), les résultats sont très négatifs (cf. graphique). On a près de -11 % à Chypre pour les arrivés en juillet et en août sur un an et -8 % pour les nuitées aux Baléares.
Par rapport à deux autres destinations méditerranéennes, la Corse s’en est sortie nettement mieux. En effet, en considérant pour Chypre et pour les Baléares les indicateurs de fréquentation (nuitées tous mode d’hébergement aux Baléares et arrivés touristiques à Chypre), les résultats sont très négatifs (cf. graphique). On a près de -11 % à Chypre pour les arrivés en juillet et en août sur un an et -8 % pour les nuitées aux Baléares.
Un gros point noir, l’hôtellerie souffre
Enfin, cette saison n’a pas réussi à inverser la tendance du côté de l’hôtellerie. Les nuitées dans les hôtels classés baissent de 1,3 % en juillet. C’est certes moins mauvais qu’au printemps (-5,9 % en juin et -8,8 % en mai), mais cela montre que l’hébergement classique ne parvient pas à inverser la tendance du côté des parts de marché, continuant à perdre de la fréquentation alors que les arrivées sont en nette hausse. Du côté des campings, c’est la situation inverse, les nuitées y progressant de 10,2 % en juillet, un rythme proche de celui des flux de passager.
Ceci indique que les touristes de cet été ont préféré les modes d’hébergement peu onéreux. De plus, la baisse importante des arrivés d’étrangers (notamment par mer via l’Italie) a aussi un impact plus fort sur les hôtels, les nuitées étrangères baissant en juillet de 7,8 % contre +6 % pour les campings. Même avec un bon mois d’août, l’hôtellerie ne pourra récupérer la baisse d’activité liée au report des touristes vers un séjour moins cher. Entre janvier et juillet, les nuitées dans ce secteur, baissent de 4 % (-14 % pour les nuitées d’étrangers). La crise a donc épargnée le secteur touristique dans son ensemble mais pas sa composante hôtelière.
A noter qu’aux Baléares, le recul des nuitées dans les hôtels est de -10 %. La résistance corse est moins flagrante dans ce domaine.
Enfin, cette saison n’a pas réussi à inverser la tendance du côté de l’hôtellerie. Les nuitées dans les hôtels classés baissent de 1,3 % en juillet. C’est certes moins mauvais qu’au printemps (-5,9 % en juin et -8,8 % en mai), mais cela montre que l’hébergement classique ne parvient pas à inverser la tendance du côté des parts de marché, continuant à perdre de la fréquentation alors que les arrivées sont en nette hausse. Du côté des campings, c’est la situation inverse, les nuitées y progressant de 10,2 % en juillet, un rythme proche de celui des flux de passager.
Ceci indique que les touristes de cet été ont préféré les modes d’hébergement peu onéreux. De plus, la baisse importante des arrivés d’étrangers (notamment par mer via l’Italie) a aussi un impact plus fort sur les hôtels, les nuitées étrangères baissant en juillet de 7,8 % contre +6 % pour les campings. Même avec un bon mois d’août, l’hôtellerie ne pourra récupérer la baisse d’activité liée au report des touristes vers un séjour moins cher. Entre janvier et juillet, les nuitées dans ce secteur, baissent de 4 % (-14 % pour les nuitées d’étrangers). La crise a donc épargnée le secteur touristique dans son ensemble mais pas sa composante hôtelière.
A noter qu’aux Baléares, le recul des nuitées dans les hôtels est de -10 %. La résistance corse est moins flagrante dans ce domaine.