Une arrière saison particulièrement réussie en Corse
Les derniers chiffres de l’ORTC montrent que la Corse a conservé des performances remarquables en termes de flux touristiques sur le mois d’octobre. Au total, le trafic augmente de 8,9 % sur un an en octobre, après +5,6 % en septembre et 8,1 % en août.
L’amélioration a été plus marquée sur le transport aérien (+12 % sur un an en octobre) que sur le maritime (+6 %), conformément à ce que l’on avait vu en haute saison. Le transport aérien a connu des évolutions particulièrement dynamiques en 2009. Au final, entre janvier et octobre, on a compté 6,83 millions de traversées, dont 4,3 pour le maritime et 2,5 pour l’aérien.
Il s’agit d’une augmentation de près de 370 000 traversées par rapport à janvier-septembre de 2008 (+5,7 %). Depuis 2000, hormis la période en 2004-2005, les flux touristiques sont en forte augmentation en Corse, avec une croissance moyenne de autour de 5 % par an (cf. graphique). Si on ne retrouve pas la croissance de 1997-1999 (liée à la fin de la crise touristique), cette évolution reste toutefois très positive.
A noter que les mois de septembre et octobre représentent 16 % des flux de transports annuels en Corse, contre 42 % pour la période juillet-août. De plus sur cette période, les flux concernant les résidants ou « pour affaires », ne peuvent plus être négligés dans le total. Malheureusement, il n’est pas possible de distinguer les différentes catégories.
Les derniers chiffres de l’ORTC montrent que la Corse a conservé des performances remarquables en termes de flux touristiques sur le mois d’octobre. Au total, le trafic augmente de 8,9 % sur un an en octobre, après +5,6 % en septembre et 8,1 % en août.
L’amélioration a été plus marquée sur le transport aérien (+12 % sur un an en octobre) que sur le maritime (+6 %), conformément à ce que l’on avait vu en haute saison. Le transport aérien a connu des évolutions particulièrement dynamiques en 2009. Au final, entre janvier et octobre, on a compté 6,83 millions de traversées, dont 4,3 pour le maritime et 2,5 pour l’aérien.
Il s’agit d’une augmentation de près de 370 000 traversées par rapport à janvier-septembre de 2008 (+5,7 %). Depuis 2000, hormis la période en 2004-2005, les flux touristiques sont en forte augmentation en Corse, avec une croissance moyenne de autour de 5 % par an (cf. graphique). Si on ne retrouve pas la croissance de 1997-1999 (liée à la fin de la crise touristique), cette évolution reste toutefois très positive.
A noter que les mois de septembre et octobre représentent 16 % des flux de transports annuels en Corse, contre 42 % pour la période juillet-août. De plus sur cette période, les flux concernant les résidants ou « pour affaires », ne peuvent plus être négligés dans le total. Malheureusement, il n’est pas possible de distinguer les différentes catégories.
L’île se distingue de ses principales concurrentes
La saison 2009 a été bien moins favorable dans les autres îles méditerranéennes. Pour juger de ce fait, nous prenons comme indicateur les flux de transports* (pas de données pour la Sardaigne et la Sicile).
Ainsi, pour les Baléares et les Canaries, 2009 pourrait être considérée comme une grave récession touristique, avec respectivement -8 % et -13 % sur un an (cumul janvier-septembre). Idem pour Chypre (-11 %) et Malte (-8 %). Madère s’en tire à peine mieux, avec -5 % sur un an pour les flux de janvier à septembre. Les données sardes ne sont pas accessibles ; néanmoins, l’évolution semble être comparable à celle observée au niveau de la Corse, au regard des flux enregistrés à l’aéroport de Cagliari.
D’ailleurs, depuis plus de 10 ans (encore une fois hormis la période 2004-2005), la Corse a plutôt été leader en termes de progression de la fréquentation. De surcroît, la forte baisse pour les autres îles en 2009 a accentué l’écart. Ainsi, pour les seuls flux en pleine haute saison (juin-août), la progression entre 2000 et 2009 a été de 28 % en Corse, contre +23 % aux Baléares, autour de +10 % à Madère/Chypre/Malte et -3 % aux Canaries.
Plus de flux, plus d’argent ?
Il n’existe pas en Corse de statistiques précise sur le revenu dégagé par touriste. Il est donc difficile de conclure si le revenu touristique total a crû ou baissé en 2009. En effet, il suffirait que la dépense par touriste ait reculé de 6 ou 7 % cet été pour qu’au global le chiffre d’affaire du tourisme ait stagné en 2009.
Dans d’autres îles (Malte, Chypre et Madère), cette statistique est disponible (prudence toutefois, il s’agit d’un résultat d’enquête). Mais, l’on remarque que la dépense par tête est en baisse partout : fortement à Chypre (-10 % sur un an) et Madère (-17 %), faiblement à Malte (-1 %). Si une baisse comparable à celle de Chypre ou de Madère a eu lieu cet été en Corse, elle annulerait tout l’effet positif sur l’économie de la hausse de la fréquentation. En revanche, si l'évolution est plus proche de celle observée à Malte, alors la Corse a quand même gagné au change.
* Précision : Corse, Baléares et Canaries, flux aériens+maritimes ; Madère, Chypre et Malte, flux aérien. Si le périmètre n’est pas strictement identique, l’évolution pour Madère, Chypre et Malte des flux totaux est fortement corrélée avec les flux aériens (très peu de flux maritimes hors croisière). Ainsi, il est possible de comparer ces évolutions, mais il faut garder en tête qu’il ne s’agit que d’indicateur de flux. Nous continuons le travail pour arriver à plus de précisions.
La saison 2009 a été bien moins favorable dans les autres îles méditerranéennes. Pour juger de ce fait, nous prenons comme indicateur les flux de transports* (pas de données pour la Sardaigne et la Sicile).
Ainsi, pour les Baléares et les Canaries, 2009 pourrait être considérée comme une grave récession touristique, avec respectivement -8 % et -13 % sur un an (cumul janvier-septembre). Idem pour Chypre (-11 %) et Malte (-8 %). Madère s’en tire à peine mieux, avec -5 % sur un an pour les flux de janvier à septembre. Les données sardes ne sont pas accessibles ; néanmoins, l’évolution semble être comparable à celle observée au niveau de la Corse, au regard des flux enregistrés à l’aéroport de Cagliari.
D’ailleurs, depuis plus de 10 ans (encore une fois hormis la période 2004-2005), la Corse a plutôt été leader en termes de progression de la fréquentation. De surcroît, la forte baisse pour les autres îles en 2009 a accentué l’écart. Ainsi, pour les seuls flux en pleine haute saison (juin-août), la progression entre 2000 et 2009 a été de 28 % en Corse, contre +23 % aux Baléares, autour de +10 % à Madère/Chypre/Malte et -3 % aux Canaries.
Plus de flux, plus d’argent ?
Il n’existe pas en Corse de statistiques précise sur le revenu dégagé par touriste. Il est donc difficile de conclure si le revenu touristique total a crû ou baissé en 2009. En effet, il suffirait que la dépense par touriste ait reculé de 6 ou 7 % cet été pour qu’au global le chiffre d’affaire du tourisme ait stagné en 2009.
Dans d’autres îles (Malte, Chypre et Madère), cette statistique est disponible (prudence toutefois, il s’agit d’un résultat d’enquête). Mais, l’on remarque que la dépense par tête est en baisse partout : fortement à Chypre (-10 % sur un an) et Madère (-17 %), faiblement à Malte (-1 %). Si une baisse comparable à celle de Chypre ou de Madère a eu lieu cet été en Corse, elle annulerait tout l’effet positif sur l’économie de la hausse de la fréquentation. En revanche, si l'évolution est plus proche de celle observée à Malte, alors la Corse a quand même gagné au change.
* Précision : Corse, Baléares et Canaries, flux aériens+maritimes ; Madère, Chypre et Malte, flux aérien. Si le périmètre n’est pas strictement identique, l’évolution pour Madère, Chypre et Malte des flux totaux est fortement corrélée avec les flux aériens (très peu de flux maritimes hors croisière). Ainsi, il est possible de comparer ces évolutions, mais il faut garder en tête qu’il ne s’agit que d’indicateur de flux. Nous continuons le travail pour arriver à plus de précisions.