Les exportations ont atteint au premier trimestre 2010 un montant record en Corse. Le flux de marchandises à l’export hors France continentale a atteint 16,7 millions €, contre au trimestre précédent. Le précédent record datait du T3 2008, avec 11,2 M€.
Dans le même temps, les importations ont aussi progressé au T1, avec 35,2 M€ de marchandises qui sont rentrées dans l’île. Au final, le solde est déficitaire (pas de surprise sur ce point c’est le cas depuis…. toujours ! Enfin au moins 30 ans) pour 18,5 M€. Le déficit s’est donc creusé entre fin 2009 et début 2010. La contribution à la croissance des échanges hors France a été négative, c'est-à-dire que le commerce extérieur a retiré de la croissance à l’île. Pas beaucoup cependant, car on parle là d’un déficit autour de 0,2 % du PIB. En effet, ces données ne comptabilisent pas les échanges Corse-France continentale qui représentent l’écrasante majorité des échanges.
Et sur ce point, une grosse déception pour l’analyse économique de la Corse est à déplorer. En effet, en 2009, il était publié des données relatives au flux de marchandises des ports de Bastia et Île-Rousse. On avait donc accès aux flux physique (en tonnes) entrants et sortant de l’île. C’était imparfait mais bien mieux que rien. Or, depuis janvier, les données différentiant flux entrants et flux sortants de sont plus diffusées. Seul le cumul est disponible. Or, le cumul n’apporte aucune information utile en termes d’analyse économique (un cumul de 100 tonnes peut être le résultat de 50 tonnes d’export et 50 tonnes d’import, mais aussi de 100 tonnes d’import et 0 d’export). Bref, il s’agit là d’un recul fâcheux à nos yeux.
Dans le même temps, les importations ont aussi progressé au T1, avec 35,2 M€ de marchandises qui sont rentrées dans l’île. Au final, le solde est déficitaire (pas de surprise sur ce point c’est le cas depuis…. toujours ! Enfin au moins 30 ans) pour 18,5 M€. Le déficit s’est donc creusé entre fin 2009 et début 2010. La contribution à la croissance des échanges hors France a été négative, c'est-à-dire que le commerce extérieur a retiré de la croissance à l’île. Pas beaucoup cependant, car on parle là d’un déficit autour de 0,2 % du PIB. En effet, ces données ne comptabilisent pas les échanges Corse-France continentale qui représentent l’écrasante majorité des échanges.
Et sur ce point, une grosse déception pour l’analyse économique de la Corse est à déplorer. En effet, en 2009, il était publié des données relatives au flux de marchandises des ports de Bastia et Île-Rousse. On avait donc accès aux flux physique (en tonnes) entrants et sortant de l’île. C’était imparfait mais bien mieux que rien. Or, depuis janvier, les données différentiant flux entrants et flux sortants de sont plus diffusées. Seul le cumul est disponible. Or, le cumul n’apporte aucune information utile en termes d’analyse économique (un cumul de 100 tonnes peut être le résultat de 50 tonnes d’export et 50 tonnes d’import, mais aussi de 100 tonnes d’import et 0 d’export). Bref, il s’agit là d’un recul fâcheux à nos yeux.
Concernant les échanges hors France par pays, du côté exportations, les principales destinations ont été le Moyen Orient (Qatar et Emirat Arabes Unis) avec 9,2 M€, les pays du Maghreb (Maroc/Tunisie/Algérie – 2,2 M€), la Suisse (0,8 M€), L’Allemagne (0,7 M€), puis l’Espagne, la Turquie et l’Italie (autour de 0,4 M€). Du côté importations, les principaux fournisseurs sont donnés dans le graphique ci contre. C’est plus varié. L’Italie continue de dominer et la Chine prend une place grandissante. A noter l’apparition de la Malaisie directement dans le top 5.
Pour avoir plus de détails sur les produits, vous pouvez vous référer au site des Douanes.
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