Une reprise lente et pauvre en emploi toujours attendue
Au début de cette année nous soulignons que l’activité économique serait probablement sur une trajectoire de reprise en 2010. Les points positifs (construction, investissement) étaient de nature à plus que compenser les points négatifs (marché du travail et travaux publics). Au final, la reprise envisagée était plutôt lente et pauvre en emploi. Ce jugement est conservé à court terme (sur le premier semestre) mais la saison touristique inquiète.
L’évolution de la construction est en ligne
Depuis début janvier, le comportement du marché immobilier a plutôt renforcé l’idée que l’activité (soit les mise en chantier) dans le secteur de la construction en Corse était bien sur la trajectoire que nous envisagions. Bien que la concrétisation de la demande immobilière (cf. crédits immobiliers et transactions) et des permis de construire ne soit pas encore évidente, les tendances sont porteuses aussi bien pour les logements que pour les locaux. Dans le même temps, il semble que les nombreux chantiers publics en cours soient suffisant pour éviter un recul de l’activité du côté du BTP (mais il y aura vraisemblablement moins de commandes en 2010).
Un marché du travail est en voie de stabilisation
Autre élément qui est venu nous conforter, les résultats du côté du marché du travail, avec un taux de chômage en Corse qui a bondit fin 2009 comme attendu, mais une progressive accalmie se met en place sur ce front. Cette dernière est d’ailleurs un peu plus rapide que ce que nous envisagions sur janvier et février.
Toutefois, les créations d’emplois resteront faibles et insuffisantes pour réduire notablement le taux de chômage. Seule la conjonction d’une bonne saison touristique et d’un secteur de la construction en décollage permettra de revenir à la situation pré-crise, mais c’est douteux.
Le taux de chômage a donc terminé sa forte poussée et va désormais se stabiliser autour de 9,5 %.
Une inquiétude qui commence à poindre sur la saison
Or, les derniers résultats de notre indicateur de demande touristique n’ont pas été très rassurant. Les échos des professionnels ne sont pas non plus très positifs sur la période de Pâques. Il est encore trop tôt pour être au clair, mais ceci participe à alimenter une incertitude mêlée de pessimisme sur la deuxième partie de l’année.
Une saison ratée (recul de 5 à 10 % de la fréquentation) aura un impact dur sur une économie toujours très fragilisée. Pour parler économiste, les « risques sont à la baisse » sur le scénario.
Au début de cette année nous soulignons que l’activité économique serait probablement sur une trajectoire de reprise en 2010. Les points positifs (construction, investissement) étaient de nature à plus que compenser les points négatifs (marché du travail et travaux publics). Au final, la reprise envisagée était plutôt lente et pauvre en emploi. Ce jugement est conservé à court terme (sur le premier semestre) mais la saison touristique inquiète.
L’évolution de la construction est en ligne
Depuis début janvier, le comportement du marché immobilier a plutôt renforcé l’idée que l’activité (soit les mise en chantier) dans le secteur de la construction en Corse était bien sur la trajectoire que nous envisagions. Bien que la concrétisation de la demande immobilière (cf. crédits immobiliers et transactions) et des permis de construire ne soit pas encore évidente, les tendances sont porteuses aussi bien pour les logements que pour les locaux. Dans le même temps, il semble que les nombreux chantiers publics en cours soient suffisant pour éviter un recul de l’activité du côté du BTP (mais il y aura vraisemblablement moins de commandes en 2010).
Un marché du travail est en voie de stabilisation
Autre élément qui est venu nous conforter, les résultats du côté du marché du travail, avec un taux de chômage en Corse qui a bondit fin 2009 comme attendu, mais une progressive accalmie se met en place sur ce front. Cette dernière est d’ailleurs un peu plus rapide que ce que nous envisagions sur janvier et février.
Toutefois, les créations d’emplois resteront faibles et insuffisantes pour réduire notablement le taux de chômage. Seule la conjonction d’une bonne saison touristique et d’un secteur de la construction en décollage permettra de revenir à la situation pré-crise, mais c’est douteux.
Le taux de chômage a donc terminé sa forte poussée et va désormais se stabiliser autour de 9,5 %.
Une inquiétude qui commence à poindre sur la saison
Or, les derniers résultats de notre indicateur de demande touristique n’ont pas été très rassurant. Les échos des professionnels ne sont pas non plus très positifs sur la période de Pâques. Il est encore trop tôt pour être au clair, mais ceci participe à alimenter une incertitude mêlée de pessimisme sur la deuxième partie de l’année.
Une saison ratée (recul de 5 à 10 % de la fréquentation) aura un impact dur sur une économie toujours très fragilisée. Pour parler économiste, les « risques sont à la baisse » sur le scénario.