Les défaillances d’entreprises à la hausse en mai…
Les dernières statistiques de l’Insee concernant les défaillances d’entreprises montrent une hausse du nombre de défaillances sur la période janvier-mai. On a compté 139 procédures ouvertes, contre 123 sur la même période de 2008, soit une hausse modeste de 13 %.
En données cumulées sur 12 mois (cf. graphique), après avoir été très soutenue en 2008 (+40 % sur un an au mois de juillet 2008), puis s’être modérée début 2009, le mouvement est à nouveau à l’augmentation des défauts, avec une hausse qui revient à 7,9 % en mai après +4 % en avril. Toujours en cumul sur 12 mois, on compte 140 défaillances en Haute-Corse (+4,5 %) et 161 en Corse-du-Sud (+11 %).
Les dernières statistiques de l’Insee concernant les défaillances d’entreprises montrent une hausse du nombre de défaillances sur la période janvier-mai. On a compté 139 procédures ouvertes, contre 123 sur la même période de 2008, soit une hausse modeste de 13 %.
En données cumulées sur 12 mois (cf. graphique), après avoir été très soutenue en 2008 (+40 % sur un an au mois de juillet 2008), puis s’être modérée début 2009, le mouvement est à nouveau à l’augmentation des défauts, avec une hausse qui revient à 7,9 % en mai après +4 % en avril. Toujours en cumul sur 12 mois, on compte 140 défaillances en Haute-Corse (+4,5 %) et 161 en Corse-du-Sud (+11 %).
Les secteurs les plus touchés, à savoir le commerce (sens large), la construction et les services aux entreprises, ont tous enregistré une hausse des défauts. C’est pour le secteur du commerce que le mouvement est le plus marqué depuis le début de l’année 2009, (cf. graphique). Si les problèmes dans ce secteur ne retrouvent pas les sommets observés avant 1999, pour les deux autres on a désormais des niveaux de défaillances record pour la construction et les services aux entreprises. Bien évidemment, du fait de la croissance du nombre totale d’entreprises depuis 10 ans, ceci n’est pas dans l’absolu inquiétant (plus d’entreprises meurent car elles sont plus nombreuses). Néanmoins, la situation toujours difficile du secteur de la construction va dans le même sens que les statistiques sur les permis et mises en chantiers : ce n’est pas bon.
… et des perspectives sombres
Comme nous l’écrivions le mois dernier, il est possible de prolonger les données de l’Insee par celles de la Coface. Pour le mois de mai, l’approximation ainsi faite s’est révélée être plutôt correcte.
Cette opération nous indique que les défauts pourraient s’envoler aux mois de juin et juillet (cf. 1er graphique). Même si la réalité pourrait s’avérer moins brutale, il semble clair que les défaillances sont sur une tendance haussière. Encore une fois, ceci forme un ensemble cohérent avec les données sur le marché du travail, la construction et les flux de marchandises (port de Haute-Corse) à partir du printemps, à savoir que l’économie corse n’a pas retrouvé une croissance forte en cette deuxième partie de l’année 2009.
NB :
La défaillance d’entreprises correspond, dans les statistiques de l’Insee à l’ouverture d’une procédure de jugement de redressement judiciaire, dans un tribunal de commerce ou dans un tribunal de grande instance, à l’encontre d’une entreprise. Cette procédure intervient lorsque l’entreprise est en situation de cessation de paiements, c’est-à-dire lorsqu’elle ne peut plus faire face à ses dettes. Elle ne se traduit pas toujours par une liquidation. Les données présentées ici sont comptées en date de jugement, date à laquelle la procédure de redressement judiciaire a été effectivement ouverte. Il existe donc un décalage temporel important (4 mois). Nous utilisons les données publiées par la Coface pour réduire le décalage à 2 mois.
… et des perspectives sombres
Comme nous l’écrivions le mois dernier, il est possible de prolonger les données de l’Insee par celles de la Coface. Pour le mois de mai, l’approximation ainsi faite s’est révélée être plutôt correcte.
Cette opération nous indique que les défauts pourraient s’envoler aux mois de juin et juillet (cf. 1er graphique). Même si la réalité pourrait s’avérer moins brutale, il semble clair que les défaillances sont sur une tendance haussière. Encore une fois, ceci forme un ensemble cohérent avec les données sur le marché du travail, la construction et les flux de marchandises (port de Haute-Corse) à partir du printemps, à savoir que l’économie corse n’a pas retrouvé une croissance forte en cette deuxième partie de l’année 2009.
NB :
La défaillance d’entreprises correspond, dans les statistiques de l’Insee à l’ouverture d’une procédure de jugement de redressement judiciaire, dans un tribunal de commerce ou dans un tribunal de grande instance, à l’encontre d’une entreprise. Cette procédure intervient lorsque l’entreprise est en situation de cessation de paiements, c’est-à-dire lorsqu’elle ne peut plus faire face à ses dettes. Elle ne se traduit pas toujours par une liquidation. Les données présentées ici sont comptées en date de jugement, date à laquelle la procédure de redressement judiciaire a été effectivement ouverte. Il existe donc un décalage temporel important (4 mois). Nous utilisons les données publiées par la Coface pour réduire le décalage à 2 mois.