Selon l’ADEF, le montant cumulé sur 12 mois des transactions immobilières (assiette) soumises à droits de mutation a :
• représenté 721,8 millions d’euro en novembre 2008 dans l’ancien, soit une baisse de 4,8 % sur un an. Par rapport à octobre 2008, les transactions dans l’ancien baissent de 0,4 % (soit 3 millions d’euro de moins) ;
• représenté 540,9 millions d’euro en novembre 2008 dans le neuf, soit une hausse de 19,9 % sur un an. Par rapport à octobre 2008, les transactions dans le neuf baissent de 0,8 % (soit 4,5 millions d’euro de moins).
Conformément à ce que je disais le moins dernier, le marché de l’immobilier s’installe dans une phase de contraction. Dans l’ancien, depuis le pic d’avril les transactions ont perdu 65 millions d’euro (1 % du PIB). D’un mois sur l’autre, la valeur totale des transactions immobilières recule pour le 7e mois consécutif en novembre. Ce que l’on observe actuellement est inédit depuis 1999, date de début de la série statistique. Encore une fois, il s’agit de données en valeur, il n’est donc pas possible de savoir si c’est le recul du nombre de ventes ou bien la baisse des prix (ou les 2) qui est responsable du mouvement. Dans tous les cas, le coup de frein est sensible. Néanmoins, on n’observe pas de krach pour l’instant.
• représenté 721,8 millions d’euro en novembre 2008 dans l’ancien, soit une baisse de 4,8 % sur un an. Par rapport à octobre 2008, les transactions dans l’ancien baissent de 0,4 % (soit 3 millions d’euro de moins) ;
• représenté 540,9 millions d’euro en novembre 2008 dans le neuf, soit une hausse de 19,9 % sur un an. Par rapport à octobre 2008, les transactions dans le neuf baissent de 0,8 % (soit 4,5 millions d’euro de moins).
Conformément à ce que je disais le moins dernier, le marché de l’immobilier s’installe dans une phase de contraction. Dans l’ancien, depuis le pic d’avril les transactions ont perdu 65 millions d’euro (1 % du PIB). D’un mois sur l’autre, la valeur totale des transactions immobilières recule pour le 7e mois consécutif en novembre. Ce que l’on observe actuellement est inédit depuis 1999, date de début de la série statistique. Encore une fois, il s’agit de données en valeur, il n’est donc pas possible de savoir si c’est le recul du nombre de ventes ou bien la baisse des prix (ou les 2) qui est responsable du mouvement. Dans tous les cas, le coup de frein est sensible. Néanmoins, on n’observe pas de krach pour l’instant.
Du côté du neuf, je confirme que l’évolution en données cumulées sur un an est trompeuse. C’est le jeu avec les statistiques, on ne peut pas faire l’économie d’aller dans le détail. En fait, données brutes racontent une histoire un peu différente de celle des données cumulées. En effet, après une brusque hausse début 2008 que je ne sais expliquer, la tendance est clairement à la baisse comme le montre le 2e graphique. Entre février et novembre, on passe de plus de 50 millions d’euro de transactions par mois à 30 M€. A ce rythme, les transactions en valeur seront divisées par deux début 2009 par rapport à un an plus tôt. En fait, la correction sur les derniers mois est plus brutale pour le neuf que pour l’ancien et c’est là un motif d’inquiétude. En effet, l’évolution dans le neuf est logiquement bien plus reliée à celle de l’activité en construction. Une correction indique donc des soucis de ce côté-là, ce que confirment les mises en chantier.
J’hésite d’ailleurs à encore parler des données cumulées, qui certes présentent l’avantage de lisser les évolutions et de les rendre plus lisibles. Pour le neuf, ce lissage donne vraiment une mauvaise appréciation de l’évolution du marché. En revanche, pour l’ancien, cette distorsion n’existe pas. Mais, si on ne lisse pas, les variations sur un an sont chaotiques, donc peu exploitables pour de l’analyse. Dilemme donc.
En tout cas, l’évolution des indicateurs vont globalement dans le sens que j’estimais le plus probable il y a déjà quelques mois. Le marché de l’immobilier se retourne. Ca suit doucement son cours…
J’hésite d’ailleurs à encore parler des données cumulées, qui certes présentent l’avantage de lisser les évolutions et de les rendre plus lisibles. Pour le neuf, ce lissage donne vraiment une mauvaise appréciation de l’évolution du marché. En revanche, pour l’ancien, cette distorsion n’existe pas. Mais, si on ne lisse pas, les variations sur un an sont chaotiques, donc peu exploitables pour de l’analyse. Dilemme donc.
En tout cas, l’évolution des indicateurs vont globalement dans le sens que j’estimais le plus probable il y a déjà quelques mois. Le marché de l’immobilier se retourne. Ca suit doucement son cours…