En mai, le nombre de chômeurs progresse à nouveau. La situation est toujours très difficile, avec un repli très important des offres d'emploi durables.
On a compté en données non corrigées de variations saisonnières :
• 12 740 chômeurs (cat. ABC), soit une hausse de 7,3 % sur un an, contre 6,8 % en avril. AU niveau des autres régions de France métropolitaine, seul le Limousin connaît une progression plus marquée. Depuis plus d'un an, la Corse connaît une hausse du chômage plus forte que celle observée au niveau national ;
• 3 430 chômeurs de longue durée (+ de 1 an), en progression de 21,6 % sur un an ;
• 1 770 chômeurs de - de 25 ans, soit une hausse de 5,4 % ;
• 2 570 chômeurs de + de 50 ans, soit une hausse de 16,3 %.
En données corrigées des variations saisonnières (cvs), le nombre de chômeurs bondit de 1,6 % d’un mois sur l’autre. Ceci efface complètement les améliorations de mars et avril. Le nombre de chômeurs (cvs) en Corse atteint 14 660 personnes (cat ABC), un nouveau record depuis plus de 10 ans. Au-delà des « yoyotements » des derniers mois, la tendance à la hausse graduelle depuis maintenant 3 ans.
On a compté en données non corrigées de variations saisonnières :
• 12 740 chômeurs (cat. ABC), soit une hausse de 7,3 % sur un an, contre 6,8 % en avril. AU niveau des autres régions de France métropolitaine, seul le Limousin connaît une progression plus marquée. Depuis plus d'un an, la Corse connaît une hausse du chômage plus forte que celle observée au niveau national ;
• 3 430 chômeurs de longue durée (+ de 1 an), en progression de 21,6 % sur un an ;
• 1 770 chômeurs de - de 25 ans, soit une hausse de 5,4 % ;
• 2 570 chômeurs de + de 50 ans, soit une hausse de 16,3 %.
En données corrigées des variations saisonnières (cvs), le nombre de chômeurs bondit de 1,6 % d’un mois sur l’autre. Ceci efface complètement les améliorations de mars et avril. Le nombre de chômeurs (cvs) en Corse atteint 14 660 personnes (cat ABC), un nouveau record depuis plus de 10 ans. Au-delà des « yoyotements » des derniers mois, la tendance à la hausse graduelle depuis maintenant 3 ans.
Concernant notre indicateurs préféré de « santé » sur le marché du travail, à savoir les offres d’emploi durable, l’évolution est toujours très forment négative : -21,7 % sur un an (cumul 6 mois). Seule la Martinique présente une contraction plus forte. Au niveau de la France métropolitaine, la Corse présente de très loin la situation la plus dégradée. Seul point positif, les offres totales (incluant les contacts de mois d’un mois) sortent timidement la tête de l’eau (+1,9 %, cf. graphique). Ceci illustre que l’emploi saisonnier devrait bien se comporter mais qu’on n’a pas pour l’instant d’amélioration de fond. Au final, une nouvelle poussée du chômage au second semestre semble inévitable.
NB : du fait de la forte saisonnalité du marché du travail en Corse, les variations mensuelles sur les données non désaisonnalisées ne sont pas pertinentes.
Les données dans les graphiques et les commentaires font références aux catégories ABC. Cette définition est préférée à celle de la catégorie A (à la recherche d’emploi sans activité réduite) car elle permet de mesurer les chômeurs effectivement en concurrence sur le marché du travail car astreints à la recherche active d’un emploi.
NB : du fait de la forte saisonnalité du marché du travail en Corse, les variations mensuelles sur les données non désaisonnalisées ne sont pas pertinentes.
Les données dans les graphiques et les commentaires font références aux catégories ABC. Cette définition est préférée à celle de la catégorie A (à la recherche d’emploi sans activité réduite) car elle permet de mesurer les chômeurs effectivement en concurrence sur le marché du travail car astreints à la recherche active d’un emploi.