La Corse est-elle menacée d'une crise similaire à celle que connaît l'Espagne (cf. vidéo ci-dessous) ?
Pas de façon évidente, le système bancaire français n'ayant pas connu les excès espagnols et le crédit restant abondant. De plus, la demande externe reste forte pour le logement en Corse. Le phénomène de décohabitation pour les ménages a aussi joué.
Mais, elle est loin d'être impossible. Elle peut surgir de la conjonction des éléments suivants que l'on observe actuellement :
- restriction du crédit (banques frileuses) ;
- baisse des aides à la pierre (Scellier ou PTZ) ;
- hausse des taxes en cours ou à venir (immobilier n'est pas délocalisable donc facilement taxable) ;
- revenus contraints pour les ménages (faibles créations d'emplois et modération salariale) et capacité d'achat réduite (prix élevés) ;
- contexte peu favorable à l'achat de résidences secondaires (plus de 40 % de la construction neuve) ;
- valorisations en baisse même pour les locations saisonnières (concurrence de plus en plus forte entre loueurs) ;
- incertitude très forte sur les taux d'intérêt et les finances publiques (probabilité importante de plus d'austérité et de taux plus hauts).
Sans l'annoncer comme une certitude, on ne peut exclure une crise de la construction similaire à celle du début des années 90. Les stocks des promoteurs sont d'ailleurs au plus haut. Or, la construction au sens strict pèse 12 000 emplois salariés dans l'île (16 % du secteur privé).
Pas de façon évidente, le système bancaire français n'ayant pas connu les excès espagnols et le crédit restant abondant. De plus, la demande externe reste forte pour le logement en Corse. Le phénomène de décohabitation pour les ménages a aussi joué.
Mais, elle est loin d'être impossible. Elle peut surgir de la conjonction des éléments suivants que l'on observe actuellement :
- restriction du crédit (banques frileuses) ;
- baisse des aides à la pierre (Scellier ou PTZ) ;
- hausse des taxes en cours ou à venir (immobilier n'est pas délocalisable donc facilement taxable) ;
- revenus contraints pour les ménages (faibles créations d'emplois et modération salariale) et capacité d'achat réduite (prix élevés) ;
- contexte peu favorable à l'achat de résidences secondaires (plus de 40 % de la construction neuve) ;
- valorisations en baisse même pour les locations saisonnières (concurrence de plus en plus forte entre loueurs) ;
- incertitude très forte sur les taux d'intérêt et les finances publiques (probabilité importante de plus d'austérité et de taux plus hauts).
Sans l'annoncer comme une certitude, on ne peut exclure une crise de la construction similaire à celle du début des années 90. Les stocks des promoteurs sont d'ailleurs au plus haut. Or, la construction au sens strict pèse 12 000 emplois salariés dans l'île (16 % du secteur privé).