corse-economie vous propose un nouvel indicateur d’activité économique
Le site corse-economie.eu vous propose un nouvel indicateur économique pour la Corse. Il s’agit des montants des marchés conclus des collectivités locales corses concernant les travaux publics et les travaux de bâtiments. Ces marchés sont ceux qui intéressent le secteur de la construction et portant sur des montant supérieurs à 20 000 euros et ayant été adjudiqué après procédure publique, ce qui n’inclut donc pas les procédures en cours.
Sur les trois premiers trimestres de 2009, les marchés de BTP ont été alloué pour un montant global de 110 millions d’euros (M€ - approximativement 1¼ % du PIB), dont 73 M€ pour la construction de bâtiment (incluant les ouvrages d’art) et 37 M€ pour les travaux publics. Le 3e trimestre de cette année a été particulièrement actif avec 63 M€ de marché alloués aux entreprises du BTP en Corse.
Les montants conséquents du 3e trimestre sont à relier notamment à des projets de constructions de logements dans la région ajaccienne, des chantiers initiés par les CCI et diverses grandes communes de l’île (complexe sportif à Porto-Vecchio, etc.).
Le site corse-economie.eu vous propose un nouvel indicateur économique pour la Corse. Il s’agit des montants des marchés conclus des collectivités locales corses concernant les travaux publics et les travaux de bâtiments. Ces marchés sont ceux qui intéressent le secteur de la construction et portant sur des montant supérieurs à 20 000 euros et ayant été adjudiqué après procédure publique, ce qui n’inclut donc pas les procédures en cours.
Sur les trois premiers trimestres de 2009, les marchés de BTP ont été alloué pour un montant global de 110 millions d’euros (M€ - approximativement 1¼ % du PIB), dont 73 M€ pour la construction de bâtiment (incluant les ouvrages d’art) et 37 M€ pour les travaux publics. Le 3e trimestre de cette année a été particulièrement actif avec 63 M€ de marché alloués aux entreprises du BTP en Corse.
Les montants conséquents du 3e trimestre sont à relier notamment à des projets de constructions de logements dans la région ajaccienne, des chantiers initiés par les CCI et diverses grandes communes de l’île (complexe sportif à Porto-Vecchio, etc.).
Un indicateur pertinent pour suivre l’activité dans le secteur de la construction…
Cet indicateur n’a pas encore beaucoup d’historique. Toutefois, en permettant de suivre le montant de la commande publique, il devrait aider à anticiper l’activité dans le secteur de la construction. Ainsi, cet indicateur comble en partie le vide lié à l'absence d'éléments précis sur les carnets de commandes (un marché accordé est bien une commande qui s’étale sur un temps plus ou moins long).
En 2007, le chiffre d’affaires pour le BTP en Corse était de 1milliard d’euros. Ce montant conséquent inclut les travaux « privés », à la fois pour le bâtiment (construction de logement) et pour les travaux (terrassement, etc.). Au niveau régional, la répartition par type de client n’est pas disponible. Toutefois, en extrapolant à partir des données nationales, on peut évaluer que le marché public représente 30 % du total (23 % dans le bâtiment, 63 % pour les travaux), soit 300 M€. L’estimation semble correcte car, selon les chiffres de la Trésorerie générale (disponible dans le dernier document d’orientation budgétaire), 300 M€ est aussi le montant effectivement dépensé par les collectivités locales corses en 2008 en investissements (au sens publique du terme, soit surtout du BTP). On ne tombe donc pas très loin.
Ainsi, l’indicateur « commande publique en BTP » corse-economie donne une mesure de la direction prise par près du tiers du chiffre d’affaire total de la filière. D’ailleurs, dans un contexte où la commande privée est très dégradée, notre indicateur n’en revêt qu’une importance plus grande.
… et donc pour juger de la croissance économique
Pour l’activité économique en Corse, l’indicateur est aussi porteur d’informations utiles. L'idée n'est pas tant de connaître précisément le chiffre d'affaire à l'instant T, puisqu'il s'agit ici de commandes et non de sommes effectivement dépensées, mais plutôt de visualiser les éventuels trous d’air ou accélérations dans les commandes. Par exemple, on pourra voir très rapidement en 2010 (indicateur mis à jour tous les trimestres) si la commande publique fléchit ou pas. Si elle fléchit, cela signifie donc moins d’ouverture de chantier et donc moins d’emploi.
Or, la construction représente 10 % de la valeur ajoutée produite sur l’île et 16 % de l’emploi salarié privé, tandis que l’investissement public local pèse 6 % du PIB. Ainsi, l’impact sur l’économie d’une baisse d’activité dans ce secteur, est loin d’être négligeable.
Cet indicateur n’a pas encore beaucoup d’historique. Toutefois, en permettant de suivre le montant de la commande publique, il devrait aider à anticiper l’activité dans le secteur de la construction. Ainsi, cet indicateur comble en partie le vide lié à l'absence d'éléments précis sur les carnets de commandes (un marché accordé est bien une commande qui s’étale sur un temps plus ou moins long).
En 2007, le chiffre d’affaires pour le BTP en Corse était de 1milliard d’euros. Ce montant conséquent inclut les travaux « privés », à la fois pour le bâtiment (construction de logement) et pour les travaux (terrassement, etc.). Au niveau régional, la répartition par type de client n’est pas disponible. Toutefois, en extrapolant à partir des données nationales, on peut évaluer que le marché public représente 30 % du total (23 % dans le bâtiment, 63 % pour les travaux), soit 300 M€. L’estimation semble correcte car, selon les chiffres de la Trésorerie générale (disponible dans le dernier document d’orientation budgétaire), 300 M€ est aussi le montant effectivement dépensé par les collectivités locales corses en 2008 en investissements (au sens publique du terme, soit surtout du BTP). On ne tombe donc pas très loin.
Ainsi, l’indicateur « commande publique en BTP » corse-economie donne une mesure de la direction prise par près du tiers du chiffre d’affaire total de la filière. D’ailleurs, dans un contexte où la commande privée est très dégradée, notre indicateur n’en revêt qu’une importance plus grande.
… et donc pour juger de la croissance économique
Pour l’activité économique en Corse, l’indicateur est aussi porteur d’informations utiles. L'idée n'est pas tant de connaître précisément le chiffre d'affaire à l'instant T, puisqu'il s'agit ici de commandes et non de sommes effectivement dépensées, mais plutôt de visualiser les éventuels trous d’air ou accélérations dans les commandes. Par exemple, on pourra voir très rapidement en 2010 (indicateur mis à jour tous les trimestres) si la commande publique fléchit ou pas. Si elle fléchit, cela signifie donc moins d’ouverture de chantier et donc moins d’emploi.
Or, la construction représente 10 % de la valeur ajoutée produite sur l’île et 16 % de l’emploi salarié privé, tandis que l’investissement public local pèse 6 % du PIB. Ainsi, l’impact sur l’économie d’une baisse d’activité dans ce secteur, est loin d’être négligeable.