Notre indicateur construit pour résumer l’activité économique en Corse plonge au 3e trimestre
Notre indicateur synthétique d’activité (ISI) en Corse est retombé en contraction au troisième trimestre de cette année. Il recule de 1 % sur un an. Cet indicateur permet de suivre, avec un décalage minimum dans le temps, l’évolution de l’économie.
Depuis maintenant début 2008, l’ISI est passé en zone « rouge », c’est-à-dire que l’activité est nettement en dessous de son rythme de croisière moyen sur les 10 dernières années (autour de 3 %). Attention, ceci ne veut pas forcément dire que la Corse est en récession. A noter que 2007 avait déjà été le théâtre d’un ralentissement de l’activité, sans que ce dernier soit très inquiétant.
Ceci fait suite à un résultat du 2e trimestre qui était plutôt rassurant, marquant un rebond après la dégradation des trimestres précédents. Lors de la première publication de notre indicateur nous avions noté que ceci pourrait être annonciateur d’un redressement de l’activité économique. Cela ne s’est finalement pas vu au 3e trimestre.
Notre indicateur synthétique d’activité (ISI) en Corse est retombé en contraction au troisième trimestre de cette année. Il recule de 1 % sur un an. Cet indicateur permet de suivre, avec un décalage minimum dans le temps, l’évolution de l’économie.
Depuis maintenant début 2008, l’ISI est passé en zone « rouge », c’est-à-dire que l’activité est nettement en dessous de son rythme de croisière moyen sur les 10 dernières années (autour de 3 %). Attention, ceci ne veut pas forcément dire que la Corse est en récession. A noter que 2007 avait déjà été le théâtre d’un ralentissement de l’activité, sans que ce dernier soit très inquiétant.
Ceci fait suite à un résultat du 2e trimestre qui était plutôt rassurant, marquant un rebond après la dégradation des trimestres précédents. Lors de la première publication de notre indicateur nous avions noté que ceci pourrait être annonciateur d’un redressement de l’activité économique. Cela ne s’est finalement pas vu au 3e trimestre.
Une baisse principalement imputable aux défaillances et à la construction
Ce résultat peut paraître surprenant. En effet, nous écrivions récemment que l’économie corse avait plutôt bien résisté. Cette contradiction n’est qu’apparente car résister ne veut pas dire conserver un rythme de croissance élevé. C’est là l’intérêt de notre ISI. Dans le cas présent, il confirme nettement la réduction de l’activité économique et donc qu’il y a eu un impact de la crise. Ensuite, il confirme que l’impact n’a pas été très violent (en dehors d’une brève période au 1e trimestre de cette année), car en faisant fi de la volatilité de l’indice, la tendance est plutôt à la stagnation.
Les principaux contributeurs ayant ramené l’ISI à la baisse au troisième trimestre sont les défaillances d’entreprises et l’activité sur le marché immobilier neuf (mesuré par les transactions soumises à hypothèque), en net repli d’une année sur l’autre. Dans une moindre mesure, les difficultés sur le marché du travail – moins de créations d’emplois et salaires en décélération – ont aussi pesé. À l’inverse, l’activité touristique et les flux de ciment ont joué dans l’autre sens mais sans compenser.
Comme le montre le graphique ci-dessus, l’ISI n’est pas forcément un très bon indicateur de la croissance du PIB en volume, mais il n’est pas non plus complètement incohérent. Il faut garder en tête que le PIB régional – en Corse comme ailleurs – est une statistique très imparfaite, car insuffisamment basée sur des données locales. Néanmoins, la tendance semble à une stagnation du PIB en 2009.
En perspective
Nous pensions, lors de la publication du trimestre précédent, que la bonne saison touristique sortirait l’indice de la zone rouge. La réalité nous a contredit. L’ISI révèle que la dégradation du côté des défaillances et de la construction de logement pèsent plus fortement sur l’activité que nous pensions.
Les perspectives sont assez incertaines pour la fin 2009 et le début 2010. On ne voit pas de francs signaux de rebond, voire même la situation empire du côté de la construction. Le retour de la croissance – faible certes – semble devoir attendre encore jusqu’au printemps.
Ce résultat peut paraître surprenant. En effet, nous écrivions récemment que l’économie corse avait plutôt bien résisté. Cette contradiction n’est qu’apparente car résister ne veut pas dire conserver un rythme de croissance élevé. C’est là l’intérêt de notre ISI. Dans le cas présent, il confirme nettement la réduction de l’activité économique et donc qu’il y a eu un impact de la crise. Ensuite, il confirme que l’impact n’a pas été très violent (en dehors d’une brève période au 1e trimestre de cette année), car en faisant fi de la volatilité de l’indice, la tendance est plutôt à la stagnation.
Les principaux contributeurs ayant ramené l’ISI à la baisse au troisième trimestre sont les défaillances d’entreprises et l’activité sur le marché immobilier neuf (mesuré par les transactions soumises à hypothèque), en net repli d’une année sur l’autre. Dans une moindre mesure, les difficultés sur le marché du travail – moins de créations d’emplois et salaires en décélération – ont aussi pesé. À l’inverse, l’activité touristique et les flux de ciment ont joué dans l’autre sens mais sans compenser.
Comme le montre le graphique ci-dessus, l’ISI n’est pas forcément un très bon indicateur de la croissance du PIB en volume, mais il n’est pas non plus complètement incohérent. Il faut garder en tête que le PIB régional – en Corse comme ailleurs – est une statistique très imparfaite, car insuffisamment basée sur des données locales. Néanmoins, la tendance semble à une stagnation du PIB en 2009.
En perspective
Nous pensions, lors de la publication du trimestre précédent, que la bonne saison touristique sortirait l’indice de la zone rouge. La réalité nous a contredit. L’ISI révèle que la dégradation du côté des défaillances et de la construction de logement pèsent plus fortement sur l’activité que nous pensions.
Les perspectives sont assez incertaines pour la fin 2009 et le début 2010. On ne voit pas de francs signaux de rebond, voire même la situation empire du côté de la construction. Le retour de la croissance – faible certes – semble devoir attendre encore jusqu’au printemps.