La haute saison a été très bonne pour les campings et correcte pour les hôtels
L’Insee vient de publier les chiffres concernant les nuitées touristiques dans les hôtels et campings pour le mois d’août. Au final, il ressort que les hôtels ont inversé la tendance par rapport aux mois de mai et juin (-7 % sur un an pour les nuitées hôtelières en moyenne), les mois de juillet et août enregistrant une hausse de près de 1 % sur un an. Les campings ont confirmé qu’ils étaient les grands gagnants de cet été avec +11 % de fréquentation entre mai et août. Pour les détails (notamment par étoiles), nous invitons le lecteur à se pencher sur la note de synthèse très complète de l’Insee.
L’Insee vient de publier les chiffres concernant les nuitées touristiques dans les hôtels et campings pour le mois d’août. Au final, il ressort que les hôtels ont inversé la tendance par rapport aux mois de mai et juin (-7 % sur un an pour les nuitées hôtelières en moyenne), les mois de juillet et août enregistrant une hausse de près de 1 % sur un an. Les campings ont confirmé qu’ils étaient les grands gagnants de cet été avec +11 % de fréquentation entre mai et août. Pour les détails (notamment par étoiles), nous invitons le lecteur à se pencher sur la note de synthèse très complète de l’Insee.
De nouvelles pertes de parts de marché pour les hôtels
Toutefois, en lien avec ce que nous avions déjà écrit concernant la fréquentation touristique en Méditerranée, il ressort de ces données que les hôtels sont à la traîne en Corse. La « rentabilité » du tourisme pour ce secteur diminue. En effet, sur les mois de juillet et août, le trafic de passagers a progressé de 9 % sur un an, loin du maigre +1 % enregistré par les nuitées hôtelières. Si l’on regarde l’indicateur de rentabilité (ratio flux de transport sur nuitées, cf. article mis en lien précédemment) l’on s’aperçoit que ce dernier atteint un plus haut historique en août 2009, soit en fait que la rentabilité n’a jamais été aussi faible. Il faut en effet plus de 2,5 traversées pour générer une seule nuitée dans un hôtel. Cette situation est aux antipodes de la situation observée aux Baléares (pourtant souvent prix comme anti-modèle), car tandis qu’en Corse 10 % des nuitées totales (bien 10 %, chiffres enquête ATC) ont été passées dans des hôtels en 2008, ce taux dépasse 86 % aux Baléares.
D’un autre côté les campings ont eu pleinement profité de la forte fréquentation estivale. Il est difficile d’être catégorique sur les retombées économiques. Cependant, il existe une forte présomption pour que les touristes choisissant ce mode d’hébergement soit moins dépensiés. Au final, cette saison confirme que la Corse, en tant que destination touristique, s’ancre dans un modèle « tourisme de masse ».
Mais, ne boudons pas notre plaisir, cette saison a été somme toute très bonne, soulageant ainsi les risques d’effondrement de l’activité économique. De plus, la Corse a réussi à limiter les dégâts, à la différence d’autres grandes îles touristiques. Mais, la saison a aussi confirmé le constat d’une hôtellerie corse qui n’arrive plus à profiter des flux touristiques.
Toutefois, en lien avec ce que nous avions déjà écrit concernant la fréquentation touristique en Méditerranée, il ressort de ces données que les hôtels sont à la traîne en Corse. La « rentabilité » du tourisme pour ce secteur diminue. En effet, sur les mois de juillet et août, le trafic de passagers a progressé de 9 % sur un an, loin du maigre +1 % enregistré par les nuitées hôtelières. Si l’on regarde l’indicateur de rentabilité (ratio flux de transport sur nuitées, cf. article mis en lien précédemment) l’on s’aperçoit que ce dernier atteint un plus haut historique en août 2009, soit en fait que la rentabilité n’a jamais été aussi faible. Il faut en effet plus de 2,5 traversées pour générer une seule nuitée dans un hôtel. Cette situation est aux antipodes de la situation observée aux Baléares (pourtant souvent prix comme anti-modèle), car tandis qu’en Corse 10 % des nuitées totales (bien 10 %, chiffres enquête ATC) ont été passées dans des hôtels en 2008, ce taux dépasse 86 % aux Baléares.
D’un autre côté les campings ont eu pleinement profité de la forte fréquentation estivale. Il est difficile d’être catégorique sur les retombées économiques. Cependant, il existe une forte présomption pour que les touristes choisissant ce mode d’hébergement soit moins dépensiés. Au final, cette saison confirme que la Corse, en tant que destination touristique, s’ancre dans un modèle « tourisme de masse ».
Mais, ne boudons pas notre plaisir, cette saison a été somme toute très bonne, soulageant ainsi les risques d’effondrement de l’activité économique. De plus, la Corse a réussi à limiter les dégâts, à la différence d’autres grandes îles touristiques. Mais, la saison a aussi confirmé le constat d’une hôtellerie corse qui n’arrive plus à profiter des flux touristiques.