Les transactions immobilières en Corse sont dans une phase de reprise depuis maintenant 6 mois. En cumulant l’activité dans l’ancien et dans le neuf, le montant est revenu en avril à 894,3 M€ de transactions (cumul 12 mois), soit une progression de 63,4 M€ depuis le point bas atteint en novembre dernier. La variation sur un an reste négative (-4,5 % en avril contre -8,2 % en mars), mais entre novembre 2009 et avril 2010, le marché a repris plus de 8 %.
Les transactions immobilières ont surtout bénéficié de la reprise du segment des biens anciens (cf. graphique). Là encore, sur les derniers mois, la vigueur est nette, avec +11,5 % entre novembre 2009 et avril 2010. Pour le marché du neuf, l’ambiance est décevante, avec un retour à la tendance à la baisse. Au global, après 20 mois de contraction entre avril 2008 et novembre 2009, le marché immobilier corse est désormais installé dans une tendance à la hausse, porté par les transactions de biens anciens.
Les transactions immobilières ont surtout bénéficié de la reprise du segment des biens anciens (cf. graphique). Là encore, sur les derniers mois, la vigueur est nette, avec +11,5 % entre novembre 2009 et avril 2010. Pour le marché du neuf, l’ambiance est décevante, avec un retour à la tendance à la baisse. Au global, après 20 mois de contraction entre avril 2008 et novembre 2009, le marché immobilier corse est désormais installé dans une tendance à la hausse, porté par les transactions de biens anciens.
Au niveau des départements, ce que nous écrivions le mois dernier reste vrai, les marchés sud et nord se comportent de façon très différente. Le principal contributeur à la croissance des transactions immobilières en Corse est le marché immobilier pour les biens anciens en Corse-du-Sud. Ce sous segment accélère spectaculairement sur les derniers mois (cf. graphique). Dans une moindre mesure le neuf dans le sud se comporte bien. En revanche, en Haute-Corse le marché reste dans les choux.
En perspectives, la tendance toujours négative dans le neuf est un élément inquiétant, l’activité économique n’ayant que faire des échanges de biens anciens. Si nous restons assez optimiste pour l’activité dans la construction, le recul persistant des transactions dans ce segment n’est pas un bon signal. De plus, la forte poussée dans l’ancien, qui plus est très localisée, est aussi potentiellement déstabilisante. Le marché immobilier corse risque fort de décrocher de ses fondamentaux sous la pression de la demande extérieure.
Quelques remarques pour mieux comprendre
Les données sur les droits de mutations ici, reprennent les montants des transactions enregistrées par les services fiscaux. Il s’agit de données en valeur, qui ne permettent pas de connaître le nombre de transactions et le prix moyen auquel elles sont faites. On n’a que le produit des deux. Toutefois, ces données donnent la dynamique à l’œuvre sur le marché.
Du côté du neuf, on utilise l’assiette des droits d’hypothèques. Ces droits sont perçus à l’achat d’un bien neuf et uniquement lorsque le prêt effectué pour l’achat est garanti avec une hypothèque. Ceci ne couvre pas l’ensemble des transactions immobilières dans le neuf. En effet, une partie des prêts est cautionnée d’une autre façon (caution fonctionnaire, caution personnelle). Les droits d’hypothèques ont une évolution proche de celles des mises en chantier. Il faut juste garder à l’esprit qu’une partie des transactions (que l’on peut estimer inférieur à 20 %) est oubliée par cet indicateur.
Pour l’ancien, on utilise l’assiette « autres droits » reflétant les transactions de biens anciens.
En perspectives, la tendance toujours négative dans le neuf est un élément inquiétant, l’activité économique n’ayant que faire des échanges de biens anciens. Si nous restons assez optimiste pour l’activité dans la construction, le recul persistant des transactions dans ce segment n’est pas un bon signal. De plus, la forte poussée dans l’ancien, qui plus est très localisée, est aussi potentiellement déstabilisante. Le marché immobilier corse risque fort de décrocher de ses fondamentaux sous la pression de la demande extérieure.
Quelques remarques pour mieux comprendre
Les données sur les droits de mutations ici, reprennent les montants des transactions enregistrées par les services fiscaux. Il s’agit de données en valeur, qui ne permettent pas de connaître le nombre de transactions et le prix moyen auquel elles sont faites. On n’a que le produit des deux. Toutefois, ces données donnent la dynamique à l’œuvre sur le marché.
Du côté du neuf, on utilise l’assiette des droits d’hypothèques. Ces droits sont perçus à l’achat d’un bien neuf et uniquement lorsque le prêt effectué pour l’achat est garanti avec une hypothèque. Ceci ne couvre pas l’ensemble des transactions immobilières dans le neuf. En effet, une partie des prêts est cautionnée d’une autre façon (caution fonctionnaire, caution personnelle). Les droits d’hypothèques ont une évolution proche de celles des mises en chantier. Il faut juste garder à l’esprit qu’une partie des transactions (que l’on peut estimer inférieur à 20 %) est oubliée par cet indicateur.
Pour l’ancien, on utilise l’assiette « autres droits » reflétant les transactions de biens anciens.