Une semaine qui sera marquée par les données immobilières
Comme cette semaine verra la publication des transactions, des mises en chantier et permis de construire, des données sur la commercialisation des logements neufs ainsi que de notre indicateur de stress immobilier, nous en profiterons pour faire en fin de semaine un panorama du marché immobilier dans l’île. Pour répondre à cette profusion, la parution de notre article de vendredi dernier a été différée à cette semaine.
Comme cette semaine verra la publication des transactions, des mises en chantier et permis de construire, des données sur la commercialisation des logements neufs ainsi que de notre indicateur de stress immobilier, nous en profiterons pour faire en fin de semaine un panorama du marché immobilier dans l’île. Pour répondre à cette profusion, la parution de notre article de vendredi dernier a été différée à cette semaine.
Pour commencer : franc mouvement de redressement pour les transactions, mais toujours en baisse
Le niveau de transactions immobilières s’est nettement amélioré en janvier 2010. Pour l’ensemble du marché, en données cumulées sur 12 mois, on enregistre une hausse de 37 millions € (M€) des échanges par rapport à décembre. Il s’agit de la plus forte hausse depuis août 2007. Rappelons qu’en décembre, on avait déjà enregistré une hausse (faible : +2 M€) ce qui avait mis fin à 19 mois de baisse continue. Même si il est encore un peu tôt pour parler d’inversion de tendance, le signal est positif. Sur un an le marché reste en baisse, mais cette dernière ralentie fortement passant de -15,7 % en décembre à -10,5 % en janvier. Il s’agit du coup de frein le plus marqué depuis que le mouvement de baisse s’est enclenché (mi-2008).
Cette amélioration est partagée par le segment du neuf (-8,7 % en janvier contre -12,8 % en décembre) et de l’ancien (-11,1 % après -16,8 %). Ces résultats font suite à une nette dégradation qui avait été enregistrée à l’automne 2009. Au final, le marché reste bien en contraction avec un recul sur un an pour le 17 mois consécutif dans l’ancien et le 19e mois dans le neuf. A noter que la hausse des transactions entre janvier et décembre est principalement imputable au segment de l’ancien.
Le niveau de transactions immobilières s’est nettement amélioré en janvier 2010. Pour l’ensemble du marché, en données cumulées sur 12 mois, on enregistre une hausse de 37 millions € (M€) des échanges par rapport à décembre. Il s’agit de la plus forte hausse depuis août 2007. Rappelons qu’en décembre, on avait déjà enregistré une hausse (faible : +2 M€) ce qui avait mis fin à 19 mois de baisse continue. Même si il est encore un peu tôt pour parler d’inversion de tendance, le signal est positif. Sur un an le marché reste en baisse, mais cette dernière ralentie fortement passant de -15,7 % en décembre à -10,5 % en janvier. Il s’agit du coup de frein le plus marqué depuis que le mouvement de baisse s’est enclenché (mi-2008).
Cette amélioration est partagée par le segment du neuf (-8,7 % en janvier contre -12,8 % en décembre) et de l’ancien (-11,1 % après -16,8 %). Ces résultats font suite à une nette dégradation qui avait été enregistrée à l’automne 2009. Au final, le marché reste bien en contraction avec un recul sur un an pour le 17 mois consécutif dans l’ancien et le 19e mois dans le neuf. A noter que la hausse des transactions entre janvier et décembre est principalement imputable au segment de l’ancien.
L’activité a flambé dans le sud
L’analyse au niveau départemental est source de confusion. Dans le sud, le marché a fortement rebondi, plus particulièrement dans l’ancien. Entre décembre et janvier, la hausse atteint 11 % pour cette catégorie en Corse-du-Sud, soit un record absolu depuis 2002. Une certaine volatilité d’un mois sur l’autre n’est pas inhabituelle, mais là, l’ampleur est impressionnante.
L’analyse au niveau départemental est source de confusion. Dans le sud, le marché a fortement rebondi, plus particulièrement dans l’ancien. Entre décembre et janvier, la hausse atteint 11 % pour cette catégorie en Corse-du-Sud, soit un record absolu depuis 2002. Une certaine volatilité d’un mois sur l’autre n’est pas inhabituelle, mais là, l’ampleur est impressionnante.
En Haute-Corse, les résultats sont corrects dans le neuf, mais assez mauvais dans l’ancien. Ainsi, la variation sur un an ressort à -19,6 % contre -14,5 %, évolution qui tranche fortement avec l’autre côté. Dans le neuf, même si l’amélioration est plus marquée en Corse-du-Sud (-4,4 % après -7,8 %) qu’en Haute-Corse (-19,2 % après -14 %), la tendance est la même.
Au final un marché qui donne un signal de redressement
En conclusion, le mois de janvier a été bon dans l’ensemble, donnant l’impression que le marché est en phase de redémarrage. Toutefois, il s’agit d’un résultat concentré en grande partie dans l’ancien et dans un seul département. Il faut donc rester prudent dans l’interprétation. Ainsi, nous utiliserons les données qui sortiront cette semaine, pour mieux apprécier si le marché immobilier corse est en voie de partir à la hausse dans le courant du premier semestre 2010.
Quelques remarques pour mieux comprendre
Les données sur les droits de mutations ici, reprennent les montants des transactions enregistrées par les services fiscaux. Il s’agit de données en valeur, qui ne permettent pas de connaître le nombre de transactions et le prix moyen auquel elles sont faites. On n’a que le produit des deux. Toutefois, ces données donnent la dynamique à l’œuvre sur le marché.
Du côté du neuf, on utilise l’assiette des droits d’hypothèques. Ces droits sont perçus à l’achat d’un bien neuf et uniquement lorsque le prêt effectué pour l’achat est garanti avec une hypothèque. Ceci ne couvre pas l’ensemble des transactions immobilières dans le neuf. En effet, une partie des prêts est cautionnée d’une autre façon (caution fonctionnaire, caution personnelle). Les droits d’hypothèques ont une évolution proche de celles des mises en chantier. Il faut juste garder à l’esprit qu’une partie des transactions (que l’on peut estimer inférieur à 20 %) est oubliée par cet indicateur.
Pour l’ancien, on utilise l’assiette « autres droits » reflétant les transactions de biens anciens.
Au final un marché qui donne un signal de redressement
En conclusion, le mois de janvier a été bon dans l’ensemble, donnant l’impression que le marché est en phase de redémarrage. Toutefois, il s’agit d’un résultat concentré en grande partie dans l’ancien et dans un seul département. Il faut donc rester prudent dans l’interprétation. Ainsi, nous utiliserons les données qui sortiront cette semaine, pour mieux apprécier si le marché immobilier corse est en voie de partir à la hausse dans le courant du premier semestre 2010.
Quelques remarques pour mieux comprendre
Les données sur les droits de mutations ici, reprennent les montants des transactions enregistrées par les services fiscaux. Il s’agit de données en valeur, qui ne permettent pas de connaître le nombre de transactions et le prix moyen auquel elles sont faites. On n’a que le produit des deux. Toutefois, ces données donnent la dynamique à l’œuvre sur le marché.
Du côté du neuf, on utilise l’assiette des droits d’hypothèques. Ces droits sont perçus à l’achat d’un bien neuf et uniquement lorsque le prêt effectué pour l’achat est garanti avec une hypothèque. Ceci ne couvre pas l’ensemble des transactions immobilières dans le neuf. En effet, une partie des prêts est cautionnée d’une autre façon (caution fonctionnaire, caution personnelle). Les droits d’hypothèques ont une évolution proche de celles des mises en chantier. Il faut juste garder à l’esprit qu’une partie des transactions (que l’on peut estimer inférieur à 20 %) est oubliée par cet indicateur.
Pour l’ancien, on utilise l’assiette « autres droits » reflétant les transactions de biens anciens.