Les ventes au détail dans la grande distribution en Corse ont progressé de +9,2 % sur un an en mars 2010, après +2,7 % en février. Sur l’ensemble du 1er trimestre, les ventes au détail dans ce secteur ont progressé de 4,0 % par rapport à la même période de 2009 (+0,1 % au T4 2009).
Les passages en caisse en Corse sont en hausse de +5,5 % sur un an en mars et de +1,2 % sur l’ensemble du T1.
Ces données montrent que le consommateur corse est sorti d’une phase de restriction entamée fin 2008. Comme le montre le graphique ci-dessus, en dehors de la période estivale boostée par une progression du tourisme (cf. passages en caisse), les ventes au détail ont été soit en forte contraction, soit atones.
Ainsi, au total 2009 a vraisemblablement été une année négative (-0,5 % pour les ventes au détail) pour la consommation des ménages en Corse. Ceci corrobore les signaux qualitatifs envoyés par notre indicateur de confiance des ménages.
Notez que récemment la confiance a reculé, ce qui ne s’est pas vu sur les résultats du T1 2010. De plus, le chiffre de mars peut en partie avoir été boosté par un effet calendaire lié aux fêtes de Pâques début avril. Enfin attention aux effets de base liés à la forte chute de l’année dernière. Ainsi, selon nous, le rebond du premier trimestre reste fragile. Donc positif mais à surveiller.
Nous tenons ici à remercier les responsables de la collecte des données sur l’activité dans la grande distribution de nous permettre de reprendre ces données sur les ventes au détail et le nombre de passage en caisse effectué dans ce secteur en Corse. Il s’agit ici d’une percée majeure dans le suivi conjoncturel de l’économie corse (rien de quantitatif sur la consommation jusqu’alors).
Cette source couvre un peu plus de 80 % de l’ensemble de l’activité des grandes et moyennes surfaces de l’île. L’ensemble de la consommation au détail n’est pas couverte (commerce hors GMS). Bien évidemment la consommation de services (téléphonie, santé, logement) n’est pas couverte non plus.
Toutefois, compte tenu de l’importance des GMS dans les ventes au détail des ménages au niveau national (un peu plus du tiers du total), il n’est pas absurde de considérer que l’évolution des ventes via ce canal de distribution donne le ton de la consommation des ménages corses (comme c’est le cas au niveau national). Cet élément serait à compléter avec des données issues de magasins ainsi que des stations services pour arriver à une vision complète des ventes au détail.
Les passages en caisse en Corse sont en hausse de +5,5 % sur un an en mars et de +1,2 % sur l’ensemble du T1.
Ces données montrent que le consommateur corse est sorti d’une phase de restriction entamée fin 2008. Comme le montre le graphique ci-dessus, en dehors de la période estivale boostée par une progression du tourisme (cf. passages en caisse), les ventes au détail ont été soit en forte contraction, soit atones.
Ainsi, au total 2009 a vraisemblablement été une année négative (-0,5 % pour les ventes au détail) pour la consommation des ménages en Corse. Ceci corrobore les signaux qualitatifs envoyés par notre indicateur de confiance des ménages.
Notez que récemment la confiance a reculé, ce qui ne s’est pas vu sur les résultats du T1 2010. De plus, le chiffre de mars peut en partie avoir été boosté par un effet calendaire lié aux fêtes de Pâques début avril. Enfin attention aux effets de base liés à la forte chute de l’année dernière. Ainsi, selon nous, le rebond du premier trimestre reste fragile. Donc positif mais à surveiller.
Nous tenons ici à remercier les responsables de la collecte des données sur l’activité dans la grande distribution de nous permettre de reprendre ces données sur les ventes au détail et le nombre de passage en caisse effectué dans ce secteur en Corse. Il s’agit ici d’une percée majeure dans le suivi conjoncturel de l’économie corse (rien de quantitatif sur la consommation jusqu’alors).
Cette source couvre un peu plus de 80 % de l’ensemble de l’activité des grandes et moyennes surfaces de l’île. L’ensemble de la consommation au détail n’est pas couverte (commerce hors GMS). Bien évidemment la consommation de services (téléphonie, santé, logement) n’est pas couverte non plus.
Toutefois, compte tenu de l’importance des GMS dans les ventes au détail des ménages au niveau national (un peu plus du tiers du total), il n’est pas absurde de considérer que l’évolution des ventes via ce canal de distribution donne le ton de la consommation des ménages corses (comme c’est le cas au niveau national). Cet élément serait à compléter avec des données issues de magasins ainsi que des stations services pour arriver à une vision complète des ventes au détail.