Les ventes au détail dans la grande distribution en Corse ont progressé nettement en 2010 . Avec une hausse totale de 2,6 % de la consommation en valeur, on efface largement la baisse de 2009 (-0,5 %).Toutefois, on ne retrouve pas non plus la vigueur des années 2007 et 2008 (+4,2 % en moyenne).
Comme le montre le graphique ci-dessus, 2010 fut une année en 2 temps : très fort rebond de la consommation à la fin de l’hiver et au printemps suivi d’une phase de ralentissement graduel. D’ailleurs, l’été 2010 a été décevant en termes de consommation dans les grandes surfaces. Rappelons à l’inverse que 2009 fut en grande partie sauvée, pour cet indicateur, par la consommation touristique.
Le ralentissement s’est prolongé jusque fin 2010. Ainsi, on est passé d’une progression de +4 % au T1 2010 pour la consommation en valeur, à +2,8 % au T2 puis 2,4 % au T3 pour tomber à +1,6 % au T4 2010. En dehors de l’année 2009, on a observé cela qu’en 2005-2006.
Le rebond de la consommation a été au cœur de la reprise économique en Corse (avec un crédit abondant). La perte de dynamisme ne présage rien de bon. Le contexte économique reste difficile sur le marché du travail, avec un net repli des offres d’emploi durable en Corse depuis l’été 2010. L’atonie des dépenses semble prendre ses quartiers.
Pour notre part, nous persistons à penser que la reprise économique en Corse sera poussive, malgré les bons résultats enregistrés du côté de l’emploi salarié..
Remarques :
Nous tenons ici à remercier les responsables de la collecte des données sur l’activité dans la grande distribution de nous permettre de reprendre ces données sur les ventes au détail et le nombre de passages en caisse effectué dans ce secteur en Corse. Il s’agit ici d’une percée majeure dans le suivi conjoncturel de l’économie corse (rien de quantitatif sur la consommation jusqu’alors).
Cette source couvre un peu plus de 80 % de l’ensemble de l’activité des grandes et moyennes surfaces de l’île. L’ensemble de la consommation au détail n’est pas couverte (commerce hors GMS). Bien évidemment la consommation de services (téléphonie, santé, logement) n’est pas couverte non plus.
Toutefois, compte tenu de l’importance des GMS dans les ventes au détail des ménages au niveau national (un peu plus du tiers du total), il n’est pas absurde de considérer que l’évolution des ventes via ce canal de distribution donne le ton de la consommation des ménages corses (comme c’est le cas au niveau national). Cet élément serait à compléter avec des données issues de magasins ainsi que des stations services pour arriver à une vision complète des ventes au détail.
Comme le montre le graphique ci-dessus, 2010 fut une année en 2 temps : très fort rebond de la consommation à la fin de l’hiver et au printemps suivi d’une phase de ralentissement graduel. D’ailleurs, l’été 2010 a été décevant en termes de consommation dans les grandes surfaces. Rappelons à l’inverse que 2009 fut en grande partie sauvée, pour cet indicateur, par la consommation touristique.
Le ralentissement s’est prolongé jusque fin 2010. Ainsi, on est passé d’une progression de +4 % au T1 2010 pour la consommation en valeur, à +2,8 % au T2 puis 2,4 % au T3 pour tomber à +1,6 % au T4 2010. En dehors de l’année 2009, on a observé cela qu’en 2005-2006.
Le rebond de la consommation a été au cœur de la reprise économique en Corse (avec un crédit abondant). La perte de dynamisme ne présage rien de bon. Le contexte économique reste difficile sur le marché du travail, avec un net repli des offres d’emploi durable en Corse depuis l’été 2010. L’atonie des dépenses semble prendre ses quartiers.
Pour notre part, nous persistons à penser que la reprise économique en Corse sera poussive, malgré les bons résultats enregistrés du côté de l’emploi salarié..
Remarques :
Nous tenons ici à remercier les responsables de la collecte des données sur l’activité dans la grande distribution de nous permettre de reprendre ces données sur les ventes au détail et le nombre de passages en caisse effectué dans ce secteur en Corse. Il s’agit ici d’une percée majeure dans le suivi conjoncturel de l’économie corse (rien de quantitatif sur la consommation jusqu’alors).
Cette source couvre un peu plus de 80 % de l’ensemble de l’activité des grandes et moyennes surfaces de l’île. L’ensemble de la consommation au détail n’est pas couverte (commerce hors GMS). Bien évidemment la consommation de services (téléphonie, santé, logement) n’est pas couverte non plus.
Toutefois, compte tenu de l’importance des GMS dans les ventes au détail des ménages au niveau national (un peu plus du tiers du total), il n’est pas absurde de considérer que l’évolution des ventes via ce canal de distribution donne le ton de la consommation des ménages corses (comme c’est le cas au niveau national). Cet élément serait à compléter avec des données issues de magasins ainsi que des stations services pour arriver à une vision complète des ventes au détail.