Les ventes au détail dans la grande distribution en Corse ont chuté en octobre 2010. Pour le seul mois d’octobre, le recul atteint 0,1 % sur un an pour la consommation en valeur et -2,2 % pour les passages en caisses. Si l’on lisse en cumulant les données sur 3 mois, on passe de +2,4 % sur un an pour la consommation sur juillet-septembre à +0,8 % seulement pour la période août-octobre (cf. graphique).
Bien évidemment, ce résultat est avant tout lié aux difficultés de transport et aux mouvements de grèves sur ce mois. Le mois d’octobre a été singulier et un contrecoup à la hausse sera vraisemblablement visible en novembre. Il ne s’agit donc pas là d’un mouvement important en termes de tendance.
Le rebond de la consommation sur la première partie de 2010 a été au cœur de la reprise économique. Toutefois, il convient de rappeler que la tendance de fond n’était pas positive avant le choc temporaire d’octobre, avec notamment une saison positive en termes de flux de transport mais mitigée sous l’angle de la consommation touristique. L’analyse du comportement des dépenses des ménages au cours du mois de décembre à février sera déterminante pour juger de la force de la croissance en Corse. Pour notre part, nous persistons à penser que la reprise économique en Corse sera poussive, avec des créations d’emplois plus faibles que celles observées au premier semestre 2010.
Remarques :
Nous tenons ici à remercier les responsables de la collecte des données sur l’activité dans la grande distribution de nous permettre de reprendre ces données sur les ventes au détail et le nombre de passage en caisse effectué dans ce secteur en Corse. Il s’agit ici d’une percée majeure dans le suivi conjoncturel de l’économie corse (rien de quantitatif sur la consommation jusqu’alors).
Cette source couvre un peu plus de 80 % de l’ensemble de l’activité des grandes et moyennes surfaces de l’île. L’ensemble de la consommation au détail n’est pas couverte (commerce hors GMS). Bien évidemment la consommation de services (téléphonie, santé, logement) n’est pas couverte non plus.
Toutefois, compte tenu de l’importance des GMS dans les ventes au détail des ménages au niveau national (un peu plus du tiers du total), il n’est pas absurde de considérer que l’évolution des ventes via ce canal de distribution donne le ton de la consommation des ménages corses (comme c’est le cas au niveau national). Cet élément serait à compléter avec des données issues de magasins ainsi que des stations services pour arriver à une vision complète des ventes au détail.
Bien évidemment, ce résultat est avant tout lié aux difficultés de transport et aux mouvements de grèves sur ce mois. Le mois d’octobre a été singulier et un contrecoup à la hausse sera vraisemblablement visible en novembre. Il ne s’agit donc pas là d’un mouvement important en termes de tendance.
Le rebond de la consommation sur la première partie de 2010 a été au cœur de la reprise économique. Toutefois, il convient de rappeler que la tendance de fond n’était pas positive avant le choc temporaire d’octobre, avec notamment une saison positive en termes de flux de transport mais mitigée sous l’angle de la consommation touristique. L’analyse du comportement des dépenses des ménages au cours du mois de décembre à février sera déterminante pour juger de la force de la croissance en Corse. Pour notre part, nous persistons à penser que la reprise économique en Corse sera poussive, avec des créations d’emplois plus faibles que celles observées au premier semestre 2010.
Remarques :
Nous tenons ici à remercier les responsables de la collecte des données sur l’activité dans la grande distribution de nous permettre de reprendre ces données sur les ventes au détail et le nombre de passage en caisse effectué dans ce secteur en Corse. Il s’agit ici d’une percée majeure dans le suivi conjoncturel de l’économie corse (rien de quantitatif sur la consommation jusqu’alors).
Cette source couvre un peu plus de 80 % de l’ensemble de l’activité des grandes et moyennes surfaces de l’île. L’ensemble de la consommation au détail n’est pas couverte (commerce hors GMS). Bien évidemment la consommation de services (téléphonie, santé, logement) n’est pas couverte non plus.
Toutefois, compte tenu de l’importance des GMS dans les ventes au détail des ménages au niveau national (un peu plus du tiers du total), il n’est pas absurde de considérer que l’évolution des ventes via ce canal de distribution donne le ton de la consommation des ménages corses (comme c’est le cas au niveau national). Cet élément serait à compléter avec des données issues de magasins ainsi que des stations services pour arriver à une vision complète des ventes au détail.