Les ventes au détail dans la grande distribution en Corse ont ralenti au 3e trimestre 2010. Entre juillet et septembre, le total progresse de 2,4 % contre une hausse moyenne de 2,8 % au T2 2010. Surtout, sur la tendance mensuelle (cf. graphique ci-contre) le coup de frein est sans équivoque. Autre élément significatif, les passages en caisse dans les grandes surfaces corses n’ont progressé que d’un petit 1,1 % sur un an sur les 3 mois d’été. L’écart est très important par rapport aux étés 2008 (+2,9 %) et 2009 (+3,7 %). La saison a certes été positive en termes de progression des flux de transport, mais l’impact économique vu sous l’angle de la consommation touristique est plus mitigé.
Ces données sont toujours favorables à la croissance économique, au sens où la consommation des ménages et des touristes en Corse progresse. Le rebond de la consommation début 2010 a été selon nous déterminant (avec les flux de crédit) pour permettre une reprise économique, notamment sur l’emploi. Le fait que la pente soit au ralentissement n’est pas un bon signal pour cet automne et cet hiver.
Nous persistons à penser que la reprise économique en Corse sera poussive, malgré les bons résultats du premier semestre pour les créations d’emploi. Ces résultats de consommation sont assez cohérents avec ça. On pourrait utiliser, aussi les données sur les recettes de TVA et les immatriculations de véhicules neufs pour avoir une idée un peu plus précise de la situation en Corse. Il est très regrettable que les services de l’État ne les diffusent pas librement.
Remarques :
Nous tenons ici à remercier les responsables de la collecte des données sur l’activité dans la grande distribution de nous permettre de reprendre ces données sur les ventes au détail et le nombre de passage en caisse effectué dans ce secteur en Corse. Il s’agit ici d’une percée majeure dans le suivi conjoncturel de l’économie corse (rien de quantitatif sur la consommation jusqu’alors).
Cette source couvre un peu plus de 80 % de l’ensemble de l’activité des grandes et moyennes surfaces de l’île. L’ensemble de la consommation au détail n’est pas couverte (commerce hors GMS). Bien évidemment la consommation de services (téléphonie, santé, logement) n’est pas couverte non plus.
Toutefois, compte tenu de l’importance des GMS dans les ventes au détail des ménages au niveau national (un peu plus du tiers du total), il n’est pas absurde de considérer que l’évolution des ventes via ce canal de distribution donne le ton de la consommation des ménages corses (comme c’est le cas au niveau national). Cet élément serait à compléter avec des données issues de magasins ainsi que des stations services pour arriver à une vision complète des ventes au détail.
Ces données sont toujours favorables à la croissance économique, au sens où la consommation des ménages et des touristes en Corse progresse. Le rebond de la consommation début 2010 a été selon nous déterminant (avec les flux de crédit) pour permettre une reprise économique, notamment sur l’emploi. Le fait que la pente soit au ralentissement n’est pas un bon signal pour cet automne et cet hiver.
Nous persistons à penser que la reprise économique en Corse sera poussive, malgré les bons résultats du premier semestre pour les créations d’emploi. Ces résultats de consommation sont assez cohérents avec ça. On pourrait utiliser, aussi les données sur les recettes de TVA et les immatriculations de véhicules neufs pour avoir une idée un peu plus précise de la situation en Corse. Il est très regrettable que les services de l’État ne les diffusent pas librement.
Remarques :
Nous tenons ici à remercier les responsables de la collecte des données sur l’activité dans la grande distribution de nous permettre de reprendre ces données sur les ventes au détail et le nombre de passage en caisse effectué dans ce secteur en Corse. Il s’agit ici d’une percée majeure dans le suivi conjoncturel de l’économie corse (rien de quantitatif sur la consommation jusqu’alors).
Cette source couvre un peu plus de 80 % de l’ensemble de l’activité des grandes et moyennes surfaces de l’île. L’ensemble de la consommation au détail n’est pas couverte (commerce hors GMS). Bien évidemment la consommation de services (téléphonie, santé, logement) n’est pas couverte non plus.
Toutefois, compte tenu de l’importance des GMS dans les ventes au détail des ménages au niveau national (un peu plus du tiers du total), il n’est pas absurde de considérer que l’évolution des ventes via ce canal de distribution donne le ton de la consommation des ménages corses (comme c’est le cas au niveau national). Cet élément serait à compléter avec des données issues de magasins ainsi que des stations services pour arriver à une vision complète des ventes au détail.