Les ventes au détail dans la grande distribution en Corse ont progressé de +2,2 % sur un an en avril 2010. Alors certes il s’agit d’un résultat plus faible que celui du mois précédent (+9,2 % en mars) mais il y a un effet « Pâques » qui est tombé plus tôt qu’en 2009 d'où un effet de vase communiquant entre les consommations de mars et d’avril.
Pour gommer cet effet on peut prendre le résultat cumulé sur 3 mois. Le résultat confirme la bonne tenue de la consommation en Corse avec +4,6 % sur un an pour la période de février-avril contre +4,0 % sur janvier-mars.
Les passages en caisse dans les grandes surfaces corses accélèrent aussi avec +2,4 % sur un an (cumul 3 mois), contre +1,2 % le mois précédent.
Pour gommer cet effet on peut prendre le résultat cumulé sur 3 mois. Le résultat confirme la bonne tenue de la consommation en Corse avec +4,6 % sur un an pour la période de février-avril contre +4,0 % sur janvier-mars.
Les passages en caisse dans les grandes surfaces corses accélèrent aussi avec +2,4 % sur un an (cumul 3 mois), contre +1,2 % le mois précédent.
Ces données vont dans le sens d’un redémarrage de la consommation des ménages début 2010 en Corse. Après une année 2009 difficile, avec un choc important début 2009 suivi d’une évolution atone malgré une bonne saison touristique, le principal contributeur au PIB de l’économie corse qu’est la consommation (dépenses des résidants + touristes : environ 70 % du PIB) est sur une tendance positive.
Alors les résultats sur les 4 premiers mois de l’année ont été bons, bien meilleurs que ce que pouvait laisser penser notre indicateur corse-economie.eu de confiance des ménages Pour dresser un parallèle et toute proportion gardée, l’évolution est similaire à celle observée aux Etats-Unis où les fondamentaux restent dégradés du côté des ménages (peu de créations d’emploi, chômage record et confiance « scotchée » au fond) mais où la consommation a surpris début 2010. Là-bas comme dans l’île, toute la question est maintenant de savoir dans quel sens les indicateurs vont converger : amélioration des fondamentaux ou correction sur la consommation ?
En Corse, on peut aussi rajouter : cet été, le touriste va-t-il dépenser ? Actuellement le signal envoyé par notre indicateur de demande touristique pour la Corse nous inquiète, les niveaux étant parfois très en deçà de ceux de l’année dernière.
Remarques :
Nous tenons ici à remercier les responsables de la collecte des données sur l’activité dans la grande distribution de nous permettre de reprendre ces données sur les ventes au détail et le nombre de passages en caisse effectués dans ce secteur en Corse. Il s’agit ici d’une percée majeure dans le suivi conjoncturel de l’économie corse (rien de quantitatif sur la consommation jusqu’alors).
Cette source couvre un peu plus de 80 % de l’ensemble de l’activité des grandes et moyennes surfaces de l’île. L’ensemble de la consommation au détail n’est pas couverte (commerce hors GMS). Bien évidemment la consommation de services (téléphonie, santé, logement) n’est pas couverte non plus.
Toutefois, compte tenu de l’importance des GMS dans les ventes au détail des ménages au niveau national (un peu plus du tiers du total), il n’est pas absurde de considérer que l’évolution des ventes via ce canal de distribution donne le ton de la consommation des ménages corses (comme c’est le cas au niveau national). Cet élément serait à compléter avec des données issues de magasins ainsi que des stations services pour arriver à une vision complète des ventes au détail.
Alors les résultats sur les 4 premiers mois de l’année ont été bons, bien meilleurs que ce que pouvait laisser penser notre indicateur corse-economie.eu de confiance des ménages Pour dresser un parallèle et toute proportion gardée, l’évolution est similaire à celle observée aux Etats-Unis où les fondamentaux restent dégradés du côté des ménages (peu de créations d’emploi, chômage record et confiance « scotchée » au fond) mais où la consommation a surpris début 2010. Là-bas comme dans l’île, toute la question est maintenant de savoir dans quel sens les indicateurs vont converger : amélioration des fondamentaux ou correction sur la consommation ?
En Corse, on peut aussi rajouter : cet été, le touriste va-t-il dépenser ? Actuellement le signal envoyé par notre indicateur de demande touristique pour la Corse nous inquiète, les niveaux étant parfois très en deçà de ceux de l’année dernière.
Remarques :
Nous tenons ici à remercier les responsables de la collecte des données sur l’activité dans la grande distribution de nous permettre de reprendre ces données sur les ventes au détail et le nombre de passages en caisse effectués dans ce secteur en Corse. Il s’agit ici d’une percée majeure dans le suivi conjoncturel de l’économie corse (rien de quantitatif sur la consommation jusqu’alors).
Cette source couvre un peu plus de 80 % de l’ensemble de l’activité des grandes et moyennes surfaces de l’île. L’ensemble de la consommation au détail n’est pas couverte (commerce hors GMS). Bien évidemment la consommation de services (téléphonie, santé, logement) n’est pas couverte non plus.
Toutefois, compte tenu de l’importance des GMS dans les ventes au détail des ménages au niveau national (un peu plus du tiers du total), il n’est pas absurde de considérer que l’évolution des ventes via ce canal de distribution donne le ton de la consommation des ménages corses (comme c’est le cas au niveau national). Cet élément serait à compléter avec des données issues de magasins ainsi que des stations services pour arriver à une vision complète des ventes au détail.