L'Insee vient de publier une estimation de la consommation touristique intérieure pour les régions dont il ressort que le montant atteint 2,5 milliards d'euros pour l'île pour 2011.
Ce chiffre est cohérent avec celui que l'ATC avait calculé il y a 2 ans sur une base différente (incluant plus de dépenses dans les commerces et le CA des IAA, excluant les dépenses de transport et hors hébergement non marchand) qui était de 1,9 milliards d'euros. En ajoutant les 600 millions de transports aérien et maritime et les 400 millions d'hébergement non marchand de l'Insee au chiffre de l'ATC, on arrive à 2,8 milliards d'euros, soit un montant certes supérieur mais sur un champ différent pour les commerces (qui gonfle le chiffre par rapport à celle de l'Insee). Il semble donc que les 2 bases de calcul soit tout à fait correctes. Mais, pour des raisons de comparaisons entre régions, il paraît clair que l'utilisation du chiffre de l'Insee est plus commode, bien qu'il ne comptabilise probablement pas tout.
En revanche, l'Insee confronte le chiffre de consommation touristique directement au PIB (31,2 % du PIB régional sur cette année), ce qui est exact sur le principe mais oublie de tenir compte des marchandises importées pour satisfaire les besoins de consommation des touristes. Ceci vient diminuer d'autant le PIB sur place. Par conséquent, il ne faut pas faire un raccourci trop rapide et affirmer : "le tourisme pèse 31 % du PIB corse". Si c'était le cas, on aurait bien plus d'emplois dans ce domaine (Insee ~18 000 postes de travail / Gecodia ~23 000 postes de travail sur un champ plus large).
En rapportant la consommation touristique à la valeur ajoutée produite par les entreprises (donc une fois enlevée les consommations intermédiaires et donc les importations qui permet de donner une estimation du poids plus réaliste), on arrive à partir des chiffres de l'Insee à une valeur ajoutée autour de 1 milliards d'euros en retombées directes. Ceci représente 11 % du PIB insulaire. Là encore, ceci corrobore l'étude de l'ATC de 2012 (cf. étude).
Ce chiffre est cohérent avec celui que l'ATC avait calculé il y a 2 ans sur une base différente (incluant plus de dépenses dans les commerces et le CA des IAA, excluant les dépenses de transport et hors hébergement non marchand) qui était de 1,9 milliards d'euros. En ajoutant les 600 millions de transports aérien et maritime et les 400 millions d'hébergement non marchand de l'Insee au chiffre de l'ATC, on arrive à 2,8 milliards d'euros, soit un montant certes supérieur mais sur un champ différent pour les commerces (qui gonfle le chiffre par rapport à celle de l'Insee). Il semble donc que les 2 bases de calcul soit tout à fait correctes. Mais, pour des raisons de comparaisons entre régions, il paraît clair que l'utilisation du chiffre de l'Insee est plus commode, bien qu'il ne comptabilise probablement pas tout.
En revanche, l'Insee confronte le chiffre de consommation touristique directement au PIB (31,2 % du PIB régional sur cette année), ce qui est exact sur le principe mais oublie de tenir compte des marchandises importées pour satisfaire les besoins de consommation des touristes. Ceci vient diminuer d'autant le PIB sur place. Par conséquent, il ne faut pas faire un raccourci trop rapide et affirmer : "le tourisme pèse 31 % du PIB corse". Si c'était le cas, on aurait bien plus d'emplois dans ce domaine (Insee ~18 000 postes de travail / Gecodia ~23 000 postes de travail sur un champ plus large).
En rapportant la consommation touristique à la valeur ajoutée produite par les entreprises (donc une fois enlevée les consommations intermédiaires et donc les importations qui permet de donner une estimation du poids plus réaliste), on arrive à partir des chiffres de l'Insee à une valeur ajoutée autour de 1 milliards d'euros en retombées directes. Ceci représente 11 % du PIB insulaire. Là encore, ceci corrobore l'étude de l'ATC de 2012 (cf. étude).