Sur la période de janvier à novembre 2009, la Corse a compté 290 ouvertures de procédures relatives à des défaillances d’entreprises, contre 256 en sur la même période de 2008. Comme l’illustre le graphique ci-contre (données cumulée sur 12 mois), le nombre de défauts d’entreprise en Corse est reparti à la hausse depuis octobre, après une longue période de stabilité. Il faut suivre de près cet indicateur dans les prochains mois, car le scénario de reprise économique en Corse serait remit en question en cas de dégradation du côté de la situation financière des entreprises. La situation est comparable à celle observée au niveau national (cf. graphique ci-dessus).
Le secteur de la construction reste de loin le plus touché, avec près du tiers des défaillances. Il est suivi par les commerces. Ces deux secteurs sont victimes de la progression enregistrée en octobre et novembre pour les défaillances.
Pour les deux derniers « grands » secteurs en termes de défauts (hébergement-restauration et les services aux entreprises), la situation est plus calme.
Pour les deux derniers « grands » secteurs en termes de défauts (hébergement-restauration et les services aux entreprises), la situation est plus calme.
Au niveau des défaillances par département, c’est la Corse-du-Sud qui concentre les hausses de procédures ouvertes contre des entreprises. En Haute Corse, la situation est restée stable. Une nouvelle divergence entre nord et sud de l’île, qui recoupe celle observée au niveau du nombre de chômeurs et des offres d’emploi en Corse.
Remarque : Les données Insee présentent l’avantage de n’enregistrer que les ouvertures de procédures, alors que d’autres organismes incluent aussi les diverses décisions consécutives. Ainsi, elles donnent une image plus fidèle du nombre de nouvelles entreprises rencontrant des difficultés et non du stock. Leur défaut est le délai de publication. Mais rien n’est jamais parfait…
Remarque : Les données Insee présentent l’avantage de n’enregistrer que les ouvertures de procédures, alors que d’autres organismes incluent aussi les diverses décisions consécutives. Ainsi, elles donnent une image plus fidèle du nombre de nouvelles entreprises rencontrant des difficultés et non du stock. Leur défaut est le délai de publication. Mais rien n’est jamais parfait…