Selon l’ADEF, la valeur totale (assiette) sur les 12 derniers mois (cumul sur 1 an) des transactions immobilières soumises à droits de mutations a :
• représenté 746,7 millions d’euro en août 2008 dans l’ancien, soit une hausse de 1,8 % sur un an. Par rapport à juillet 2008, l’assiette dans l’ancien baisse de 2,3 % ;
• représenté 521 millions d’euro en août 2008 dans le neuf, soit une hausse de 11,9 % sur un an. Par rapport à juillet 2008, l’assiette dans le neuf progresse de 4 %.
Ces chiffres représentent le montant des transactions immobilières enregistrées auprès de la DGI en juin-juillet (généralement il y a un décalage de 1 ½ mois entre la vente finale et l’enregistrement). La tendance dans l’ancien est désormais clairement négative avec un recul mensuel enregistré pour le 4e mois consécutif. De plus, le rythme de recul s’accélère (-0,7 % en mai, -0,6 % en juin, -1,7 % en juillet). Sur un an, la hausse est au plus bas depuis 2002.
En revanche, dans le neuf, si la progression est moins rapide que durant la période 2006-2007, avec du 50 % en moyenne enregistré alors, elle reste dynamique et même en rebond par rapport au début de l’année (variation négative en glissement annuel au 1er trimestre). Le neuf est en lien avec les dernières statistiques sur les permis et les crédits. Mais, je pense qu’il s’agit plus d’un effet volume (plus de transactions) que d’un effet prix. Mais les données statistiques manquent pour être plus précises.
Toutefois, la direction prise par l’ancien et la modération de la hausse du neuf (sans oublier le passage négatif en début d’année) me renforcent dans mon pessimisme sur l’immobilier corse (voir mes commentaires sur le crédit. Ma conviction est que la Corse va vers une crise immobilière et on devrait être fixé d’ici à la fin de l’année sur ce point. Bien évidemment, je peux me tromper… A vrai dire, j’espère me tromper vu l’importance économique du secteur.
• représenté 746,7 millions d’euro en août 2008 dans l’ancien, soit une hausse de 1,8 % sur un an. Par rapport à juillet 2008, l’assiette dans l’ancien baisse de 2,3 % ;
• représenté 521 millions d’euro en août 2008 dans le neuf, soit une hausse de 11,9 % sur un an. Par rapport à juillet 2008, l’assiette dans le neuf progresse de 4 %.
Ces chiffres représentent le montant des transactions immobilières enregistrées auprès de la DGI en juin-juillet (généralement il y a un décalage de 1 ½ mois entre la vente finale et l’enregistrement). La tendance dans l’ancien est désormais clairement négative avec un recul mensuel enregistré pour le 4e mois consécutif. De plus, le rythme de recul s’accélère (-0,7 % en mai, -0,6 % en juin, -1,7 % en juillet). Sur un an, la hausse est au plus bas depuis 2002.
En revanche, dans le neuf, si la progression est moins rapide que durant la période 2006-2007, avec du 50 % en moyenne enregistré alors, elle reste dynamique et même en rebond par rapport au début de l’année (variation négative en glissement annuel au 1er trimestre). Le neuf est en lien avec les dernières statistiques sur les permis et les crédits. Mais, je pense qu’il s’agit plus d’un effet volume (plus de transactions) que d’un effet prix. Mais les données statistiques manquent pour être plus précises.
Toutefois, la direction prise par l’ancien et la modération de la hausse du neuf (sans oublier le passage négatif en début d’année) me renforcent dans mon pessimisme sur l’immobilier corse (voir mes commentaires sur le crédit. Ma conviction est que la Corse va vers une crise immobilière et on devrait être fixé d’ici à la fin de l’année sur ce point. Bien évidemment, je peux me tromper… A vrai dire, j’espère me tromper vu l’importance économique du secteur.