Le numéro de juin de l'enquête de conjoncture de la Banque de France est en ligne.
Je reprends ci-dessous les principales conclusions de la BdF :
« La production industrielle insulaire s’est légèrement contractée sur le mois de mai. Le secteur des biens d’équipement a ajusté ses réalisations. Les industriels des biens intermédiaires, quant à eux, ont accru les niveaux de production, ceux des industries agro-alimentaires les ont globalement maintenus.
Les carnets de commandes se sont globalement dégradés. Les débouchés continentaux et la demande insulaire ont été moins porteurs que par le passé. Les effectifs connaissent une évolution moins favorable qu’anticipé. Les embauches de saisonniers, notamment dans les industries agroalimentaires, sont repoussées ou moindres.
Les stocks ont augmenté et permettront de répondre à la demande estivale en limitant les risques de rupture. Ils pourraient avoir un léger impact sur l’effort de production à venir. Aussi, les prévisions sont prudentes mais les industriels dépendant de la consommation finale sont plutôt optimistes en ce début de saison.
Les services marchands ont rencontré une tendance conjoncturelle globalement en contraction. Les réalisations sont en léger retrait. La demande globale reçue a été moins ferme, alors même que les prix étaient sur une tendance baissière. Les embauches des saisonniers ont été limitées et seront ajustées aux stricts besoins. Les prévisions sur les prochains mois sont assez prudentes, en dépit d’indicateurs relativement bien orientés. »
En résumé, mai (le mois sous revu) a été mauvais. Les embauches, notamment de saisonniers, ne sont pas encore là. Le plus inquiétant étant l’évolution du secteur des services marchands (notamment secteur touristique). Sur le graphique ci-contre, qui donne l’évolution de l’activité (corrigé des variations saisonnières), on remarque sans peine que depuis le début de l’année les résultats ne sont pas bons et que les projections pour juin sont encore très négatives. Le poids de ce secteur dans l’emploi rend la faiblesse dans ce domaine particulièrement inquiétante.
Seules restent positives les perspectives. Autrement dit, le présent est dégradé, mais l’on regarde toujours l’avenir (la saison) avec espoir. Toutefois, ceci ne suffit pas à redonner du souffle au marché du travail : accélération de la hausse du chômage depuis début 2009 et création nulle d’emploi au 1er trimestre – données Acoss.
Je reprends ci-dessous les principales conclusions de la BdF :
« La production industrielle insulaire s’est légèrement contractée sur le mois de mai. Le secteur des biens d’équipement a ajusté ses réalisations. Les industriels des biens intermédiaires, quant à eux, ont accru les niveaux de production, ceux des industries agro-alimentaires les ont globalement maintenus.
Les carnets de commandes se sont globalement dégradés. Les débouchés continentaux et la demande insulaire ont été moins porteurs que par le passé. Les effectifs connaissent une évolution moins favorable qu’anticipé. Les embauches de saisonniers, notamment dans les industries agroalimentaires, sont repoussées ou moindres.
Les stocks ont augmenté et permettront de répondre à la demande estivale en limitant les risques de rupture. Ils pourraient avoir un léger impact sur l’effort de production à venir. Aussi, les prévisions sont prudentes mais les industriels dépendant de la consommation finale sont plutôt optimistes en ce début de saison.
Les services marchands ont rencontré une tendance conjoncturelle globalement en contraction. Les réalisations sont en léger retrait. La demande globale reçue a été moins ferme, alors même que les prix étaient sur une tendance baissière. Les embauches des saisonniers ont été limitées et seront ajustées aux stricts besoins. Les prévisions sur les prochains mois sont assez prudentes, en dépit d’indicateurs relativement bien orientés. »
En résumé, mai (le mois sous revu) a été mauvais. Les embauches, notamment de saisonniers, ne sont pas encore là. Le plus inquiétant étant l’évolution du secteur des services marchands (notamment secteur touristique). Sur le graphique ci-contre, qui donne l’évolution de l’activité (corrigé des variations saisonnières), on remarque sans peine que depuis le début de l’année les résultats ne sont pas bons et que les projections pour juin sont encore très négatives. Le poids de ce secteur dans l’emploi rend la faiblesse dans ce domaine particulièrement inquiétante.
Seules restent positives les perspectives. Autrement dit, le présent est dégradé, mais l’on regarde toujours l’avenir (la saison) avec espoir. Toutefois, ceci ne suffit pas à redonner du souffle au marché du travail : accélération de la hausse du chômage depuis début 2009 et création nulle d’emploi au 1er trimestre – données Acoss.