Afin de faciliter la lecture voici plusieurs remarques :
- l’indice général est un indice composite qui reprend les réponses aux questions : perspectives économiques, perspectives financières personnelles, perspectives du chômage et comportement d’épargne ;
- pour tous les sous-indices, sauf le chômage, une baisse signifie que le jugement porté se dégrade. Pour la question sur le chômage, c’est l’inverse ;
- un indice est calculé sous la forme de solde d’opinion (méthodologie Commission européenne). Si il est négatif, la majorité des répondants « voient » une situation dégradée ou très dégradée (sauf chômage, ou c’est l’inverse).
Au mois d’avril 2009, l’indicateur de confiance des ménages corse-economie.eu a reculé de 7,6 points, pour atteindre -32,8 points. Il s’agit du recul le plus net depuis novembre 2008. Dans la zone euro et en France, l’indice a progressé légèrement, à -31 points et -32 points respectivement. La Corse a finalement « rattrapé » la moyenne nationale et la zone euro.
Cette franche dégradation provient principalement du jugement porté sur la situation économique de la Corse et sur le comportement d’épargne. Les ménages sont plus pessimistes concernant la situation actuelle (-0,5 points par rapport à février à -33,8 points ; zone euro : -65 points) et pour la situation de la Corse au cours des 12 prochains mois (-3,7 points à -27 points ; zone euro : -38 points).
Du côté des intentions d’épargne, le moment est toujours considéré comme favorable pour épargner, mais concernant le comportement effectif d’épargne, la situation continue de se dégradée, les ménages jugeant désormais majoritairement qu’ils n’épargneront pas. En effet, l’indice portant sur le comportement d’épargne est passé en négatif à -17,6 points (zone euro : -11 points), en s’effondrant de 29 points. La situation perdure paradoxale avec des réponses qui soulignent que le moment est bienvenu pour épargner, alors que pratiquement l’épargne n’est pas faite.
La réponse provient du fait que les marges de manœuvre sont absentes pour passer à l’acte, car le budget des ménages reste dans le rouge, avec une indice à -31,1 points (-12,7 points entre mars et avril, indice au plus bas depuis septembre), donc ménages majoritairement en train de dépenser l’épargne voire en difficultés financières.
Les intentions d’achats de biens durables présentes (c'est-à-dire dans le mois) continuent de se redresser depuis janvier, gagnant 7,6 points à -32,4 points (moyenne zone euro : -23 points). En revanche, les intentions d’achats sur les 12 prochains mois suivent un mouvement contraire, perdant 14,8 points, à -36,5 points (zone euro : -23 points). Les deux indices restent toutefois ancrés en territoire négatif.
Du côté du jugement que portent les ménages sur leur situation financière, on enregistre une dégradation du jugement sur la situation actuelle (-1,9 points à -20,3 points ; zone euro : -17 pts) et sur les perceptives sur les 12 prochains mois (-1,6 points à -21,6 points ; zone euro : -10 pts).
Concernant les prix, les anticipations d’inflation sont à la baisse, l’inflation étant attendue en modération.
Enfin, concernant l’appréciation de la situation sur le marché du travail, pour la première fois depuis septembre 2008, l’indice « évolution du chômage » a reculé de 3,5 points, à 64,9 points contre 66 points pour la zone euro.
102 questionnaires ont été exploitables. C’est la première fois que l’on passe au dessus des 100. Toutefois, le nombre de réponses reste insuffisant pour consolider l’enquête et rendre les résultats plus robustes statistiquement. L’idéal étant d’atteindre plus de 300 réponses.
- l’indice général est un indice composite qui reprend les réponses aux questions : perspectives économiques, perspectives financières personnelles, perspectives du chômage et comportement d’épargne ;
- pour tous les sous-indices, sauf le chômage, une baisse signifie que le jugement porté se dégrade. Pour la question sur le chômage, c’est l’inverse ;
- un indice est calculé sous la forme de solde d’opinion (méthodologie Commission européenne). Si il est négatif, la majorité des répondants « voient » une situation dégradée ou très dégradée (sauf chômage, ou c’est l’inverse).
Au mois d’avril 2009, l’indicateur de confiance des ménages corse-economie.eu a reculé de 7,6 points, pour atteindre -32,8 points. Il s’agit du recul le plus net depuis novembre 2008. Dans la zone euro et en France, l’indice a progressé légèrement, à -31 points et -32 points respectivement. La Corse a finalement « rattrapé » la moyenne nationale et la zone euro.
Cette franche dégradation provient principalement du jugement porté sur la situation économique de la Corse et sur le comportement d’épargne. Les ménages sont plus pessimistes concernant la situation actuelle (-0,5 points par rapport à février à -33,8 points ; zone euro : -65 points) et pour la situation de la Corse au cours des 12 prochains mois (-3,7 points à -27 points ; zone euro : -38 points).
Du côté des intentions d’épargne, le moment est toujours considéré comme favorable pour épargner, mais concernant le comportement effectif d’épargne, la situation continue de se dégradée, les ménages jugeant désormais majoritairement qu’ils n’épargneront pas. En effet, l’indice portant sur le comportement d’épargne est passé en négatif à -17,6 points (zone euro : -11 points), en s’effondrant de 29 points. La situation perdure paradoxale avec des réponses qui soulignent que le moment est bienvenu pour épargner, alors que pratiquement l’épargne n’est pas faite.
La réponse provient du fait que les marges de manœuvre sont absentes pour passer à l’acte, car le budget des ménages reste dans le rouge, avec une indice à -31,1 points (-12,7 points entre mars et avril, indice au plus bas depuis septembre), donc ménages majoritairement en train de dépenser l’épargne voire en difficultés financières.
Les intentions d’achats de biens durables présentes (c'est-à-dire dans le mois) continuent de se redresser depuis janvier, gagnant 7,6 points à -32,4 points (moyenne zone euro : -23 points). En revanche, les intentions d’achats sur les 12 prochains mois suivent un mouvement contraire, perdant 14,8 points, à -36,5 points (zone euro : -23 points). Les deux indices restent toutefois ancrés en territoire négatif.
Du côté du jugement que portent les ménages sur leur situation financière, on enregistre une dégradation du jugement sur la situation actuelle (-1,9 points à -20,3 points ; zone euro : -17 pts) et sur les perceptives sur les 12 prochains mois (-1,6 points à -21,6 points ; zone euro : -10 pts).
Concernant les prix, les anticipations d’inflation sont à la baisse, l’inflation étant attendue en modération.
Enfin, concernant l’appréciation de la situation sur le marché du travail, pour la première fois depuis septembre 2008, l’indice « évolution du chômage » a reculé de 3,5 points, à 64,9 points contre 66 points pour la zone euro.
102 questionnaires ont été exploitables. C’est la première fois que l’on passe au dessus des 100. Toutefois, le nombre de réponses reste insuffisant pour consolider l’enquête et rendre les résultats plus robustes statistiquement. L’idéal étant d’atteindre plus de 300 réponses.