Ces dernières années, les pays développés ont vécu un mouvement général vers l'investissement immobilier. Général car très peu de régions y ont échappé. En Europe, seule l'Allemagne, empêtrée depuis 1995 dans une longue crise immobilière, n'a pas connu de flambé de prix entre 2000 et 2008. Le Japon aussi n'a pas partagé cette euphorie de la pierre, car il avait déjà connu une bulle à la fin des années 80 - début années 90, dont l'explosion a contribué à plonger le Japon dans un long marasme économique dont il n'est pas sorti aujourd'hui, frappé par une déflation sans fin. Les années 90 y prennent d'ailleurs le nom de "décennie perdue" et il y a fort a parier que les années 2000 auront droit au même qualificatif. D'ailleurs, l'exemple japonais est regardé de près aujourd'hui, car il n'est pas encore exclu que les pays développés s'acheminent vers une crise "à la japonaise".
Aux Etats-Unis, l'explosion de la bulle y a été d'une violence rare, avec des prix divisés par deux dans certains Etats (Floride, Californie), des défaut sur les emprunts (subprime au début, mais qui touche aussi le prime maintenant) menant à des saisies immobilières toujours record, des banques mises en difficultés et acculées à la faillite (bientôt 100 faillites d'institutions régionales en 2009). La fin de la folie immobilière a servi de déclencheur à une crise économique sans précédent en temps de pays depuis les années 30.
Bref, tout ça pour illustrer que, non les arbres ne montent pas jusqu'au ciel ou, autrement dit, la pierre n'est pas forcément un bon investissement. Depuis 2007, le consensus des économistes est que l'immobilier rentre dans une phase de baisse en France. Pour autant, ce discours n'a rencontré alors que scepticisme. D'expérience, il a encore du mal à passer. L'un des contre-arguments le plus courant étant : "certes, peut être à certains endroits peu demandé, mais Paris ne baissera jamais, il y a trop de demande". Paris pouvant être remplacé par "Côte d'Azur" ou tout autre endroit à fort potentiel. Un article récent du Monde, reprenant les dernières données notariales, a donc la douce saveur du "je vous l'avais bien dit" pour la profession.
Le lecteur intéressé pourra compléter sa vision à l'aide du récapitulatif de l'Insee. Les données pour PACA et Rhônes-Alpes s'arrêtent au 1er trimestre de 2009, avec respectivement -6,9 % et -9,1 % sur un an.
Concernant la Corse, la situation avait été abordé dans cet article.
Aux Etats-Unis, l'explosion de la bulle y a été d'une violence rare, avec des prix divisés par deux dans certains Etats (Floride, Californie), des défaut sur les emprunts (subprime au début, mais qui touche aussi le prime maintenant) menant à des saisies immobilières toujours record, des banques mises en difficultés et acculées à la faillite (bientôt 100 faillites d'institutions régionales en 2009). La fin de la folie immobilière a servi de déclencheur à une crise économique sans précédent en temps de pays depuis les années 30.
Bref, tout ça pour illustrer que, non les arbres ne montent pas jusqu'au ciel ou, autrement dit, la pierre n'est pas forcément un bon investissement. Depuis 2007, le consensus des économistes est que l'immobilier rentre dans une phase de baisse en France. Pour autant, ce discours n'a rencontré alors que scepticisme. D'expérience, il a encore du mal à passer. L'un des contre-arguments le plus courant étant : "certes, peut être à certains endroits peu demandé, mais Paris ne baissera jamais, il y a trop de demande". Paris pouvant être remplacé par "Côte d'Azur" ou tout autre endroit à fort potentiel. Un article récent du Monde, reprenant les dernières données notariales, a donc la douce saveur du "je vous l'avais bien dit" pour la profession.
Le lecteur intéressé pourra compléter sa vision à l'aide du récapitulatif de l'Insee. Les données pour PACA et Rhônes-Alpes s'arrêtent au 1er trimestre de 2009, avec respectivement -6,9 % et -9,1 % sur un an.
Concernant la Corse, la situation avait été abordé dans cet article.