Les données dans les graphiques et les commentaires font référence aux catégories ABC et les pourcentages représentent l’évolution par rapport à la même période de l’année 2008. Cette définition est préférée à celle de la catégorie A (à la recherche d’emploi sans activité réduite) car elle permet de mesurer les chômeurs effectivement en concurrence sur le marché du travail (personne astreint à la recherche active d’emploi).
Ainsi, Selon la Dares, en mars 2009, on a compté :
• 11 420 chômeurs, soit une hausse de 10,6 %, soit 1 090 chômeurs de plus par rapport à avril 2008. Il s’agit du plus mauvais résultat depuis août 2004. En mars, la hausse était de 5,9 % ;
• 2 300 chômeurs de longue durée (+ de 1 an), soit une hausse de 10 % sur un an. En mars, la hausse était de 4,1 % ;
• 1 620 chômeurs de - de 25 ans, soit une hausse de 14,9 %, après +10 % en mars.
Comme l’illustre le graphique, l’augmentation du nombre de chômeur se fait de plus en plus forte courant 2009. Toutefois, par rapport au continent, la hausse du nombre de chômeur reste plus modérée (catégorie ABC : +15,9 % au niveau national hors DOM en avril). Les jeunes continuent de souffrir durement, la hausse du chômage s’approchant du record de mi-2004.
L’accélération actuelle de la hausse du chômage est en ligne avec les signaux qualitatifs envoyés par l’enquête Banque de France (qualitatif car on ne dispose pas de données chiffrées pour les réponses de cette enquête).
Ainsi, Selon la Dares, en mars 2009, on a compté :
• 11 420 chômeurs, soit une hausse de 10,6 %, soit 1 090 chômeurs de plus par rapport à avril 2008. Il s’agit du plus mauvais résultat depuis août 2004. En mars, la hausse était de 5,9 % ;
• 2 300 chômeurs de longue durée (+ de 1 an), soit une hausse de 10 % sur un an. En mars, la hausse était de 4,1 % ;
• 1 620 chômeurs de - de 25 ans, soit une hausse de 14,9 %, après +10 % en mars.
Comme l’illustre le graphique, l’augmentation du nombre de chômeur se fait de plus en plus forte courant 2009. Toutefois, par rapport au continent, la hausse du nombre de chômeur reste plus modérée (catégorie ABC : +15,9 % au niveau national hors DOM en avril). Les jeunes continuent de souffrir durement, la hausse du chômage s’approchant du record de mi-2004.
L’accélération actuelle de la hausse du chômage est en ligne avec les signaux qualitatifs envoyés par l’enquête Banque de France (qualitatif car on ne dispose pas de données chiffrées pour les réponses de cette enquête).
Du côté des offres d’emplois, on a faillit battre un record, le recul pour les offres dites durables (contrat de plus de 1 mois), reculant de 19,7 % sur un an (cumul sur 6 mois). Ceci ne plaide pas pour une inversion de tendance rapide du côté du chômage.
En tout cas, inutile de se réjouir de voir une hausse moins forte en Corse qu’ailleurs (catégorie A : +10,7 % contre +24,6 % au niveau national), car la tendance actuelle est franchement mauvaise. La hausse observée est compatible avec un taux de chômage supérieur à 8,5 % au 1er trimestre. Si la tendance persiste, le taux de chômage pourrait approcher les 9 % au 2e trimestre (rappel : taux de chômage à 8 % fin 2008). On reviendrait ainsi, sur les niveaux de 2006. Ceci en moins de 9 mois, ce qui en soit n’est pas franchement réjouissant.
NB : du fait de la forte saisonnalité du marché du travail en Corse, pour bien apprécier la tendance, il faut regarder les données en variation sur un an. Les variations mensuelles ne sont pas pertinentes.
En tout cas, inutile de se réjouir de voir une hausse moins forte en Corse qu’ailleurs (catégorie A : +10,7 % contre +24,6 % au niveau national), car la tendance actuelle est franchement mauvaise. La hausse observée est compatible avec un taux de chômage supérieur à 8,5 % au 1er trimestre. Si la tendance persiste, le taux de chômage pourrait approcher les 9 % au 2e trimestre (rappel : taux de chômage à 8 % fin 2008). On reviendrait ainsi, sur les niveaux de 2006. Ceci en moins de 9 mois, ce qui en soit n’est pas franchement réjouissant.
NB : du fait de la forte saisonnalité du marché du travail en Corse, pour bien apprécier la tendance, il faut regarder les données en variation sur un an. Les variations mensuelles ne sont pas pertinentes.