Au mois de janvier 2009, l’indicateur de confiance des ménages corse-economie.eu a rebondi de 5,5 points, pour atteindre -21,4 points. Dans la zone euro et pour la France, l’indice a continué de plonger, à respectivement 30,5 points et 34,9 points.
Toutefois, à cause du fort recul enregistré entre septembre et décembre, ce rebond ne fait pas revenir l’indicateur dans une zone de confort. Cette zone, compatible avec une croissance de la consommation, se situe au-dessus d’un niveau de -15 points (estimation à l’aide des moyennes de long terme observées dans la zone euro et au niveau national).
Le rebond est principalement imputable à une amélioration du côté du jugement sur la situation économique de la Corse dans les 12 prochains mois ainsi qu’à un jugement plus favorable sur la situation financière personnelle. Au niveau européen, on observe plutôt une stabilisation pour ces sous-composantes, ce qui explique le mouvement divergeant de la Corse.
Concernant l’appréciation de la situation sur le marché du travail, les ménages corses continuent d’être très pessimistes, nettement plus que la moyenne européenne. En effet, la composante emploi* se stabilise sur un très bas niveau (62,5 points contre 58 pour la zone euro). La situation actuelle est donc jugée très dégradée par les ménages en Corse.
Enfin, concernant les intentions d’achats et d’épargne, on observe des mouvements très marqués dans les intentions d’achats. Les intentions présentes (dépenses immédiates), qui s’étaient améliorées en novembre et décembre, repartent fortement à la baisse, l’indice perdant 12 points. En revanche, les intentions futures (dépenses dans les 12 prochains mois) après s’être effondrées en décembre, perdants 25 points, enregistrent un rebond tout aussi spectaculaire, regagnant les mêmes 25 points. Ces intentions concernent les achats de biens importants (biens durables : ameublement, électronique, voiture…). Au niveau européen, on observe aussi des mouvements erratiques dans ces composantes, même si l’ampleur des variations est moins marquée qu’en Corse. Au final, ceci semble indiquer une forte indécision dans les comportements de consommation. Faute d’historique et compte tenu que janvier est un mois de soldes, il est difficile d’y voir clair.
Néanmoins, du côté des intentions d’épargne, les résultats de l’enquête indiquent que les ménages souhaitent épargner moins, mais aussi que leur capacité à épargner est plus faible. Ce qui, en soit n’est pas forcément une bonne nouvelle.
Concernant la valeur statistique des résultats, 96 questionnaires ont été exploitables (98 en décembre). La barre des 100 a été frôlée pour le 2e mois consécutif. Malgré cette contre-performance, l’objectif pour 2009 reste de finir avec une enquête de qualité, avec idéalement plus de 300 réponses, ce qui est ambitieux mais réaliste.
L'enquête pour février est lancée, n'hésitez pas à répondre !
* L’indice augmente quand les ménages sont plus pessimistes sur le chômage, contrairement aux autres sous-composantes, dont l’indice baisse quand le jugement se dégrade.
Toutefois, à cause du fort recul enregistré entre septembre et décembre, ce rebond ne fait pas revenir l’indicateur dans une zone de confort. Cette zone, compatible avec une croissance de la consommation, se situe au-dessus d’un niveau de -15 points (estimation à l’aide des moyennes de long terme observées dans la zone euro et au niveau national).
Le rebond est principalement imputable à une amélioration du côté du jugement sur la situation économique de la Corse dans les 12 prochains mois ainsi qu’à un jugement plus favorable sur la situation financière personnelle. Au niveau européen, on observe plutôt une stabilisation pour ces sous-composantes, ce qui explique le mouvement divergeant de la Corse.
Concernant l’appréciation de la situation sur le marché du travail, les ménages corses continuent d’être très pessimistes, nettement plus que la moyenne européenne. En effet, la composante emploi* se stabilise sur un très bas niveau (62,5 points contre 58 pour la zone euro). La situation actuelle est donc jugée très dégradée par les ménages en Corse.
Enfin, concernant les intentions d’achats et d’épargne, on observe des mouvements très marqués dans les intentions d’achats. Les intentions présentes (dépenses immédiates), qui s’étaient améliorées en novembre et décembre, repartent fortement à la baisse, l’indice perdant 12 points. En revanche, les intentions futures (dépenses dans les 12 prochains mois) après s’être effondrées en décembre, perdants 25 points, enregistrent un rebond tout aussi spectaculaire, regagnant les mêmes 25 points. Ces intentions concernent les achats de biens importants (biens durables : ameublement, électronique, voiture…). Au niveau européen, on observe aussi des mouvements erratiques dans ces composantes, même si l’ampleur des variations est moins marquée qu’en Corse. Au final, ceci semble indiquer une forte indécision dans les comportements de consommation. Faute d’historique et compte tenu que janvier est un mois de soldes, il est difficile d’y voir clair.
Néanmoins, du côté des intentions d’épargne, les résultats de l’enquête indiquent que les ménages souhaitent épargner moins, mais aussi que leur capacité à épargner est plus faible. Ce qui, en soit n’est pas forcément une bonne nouvelle.
Concernant la valeur statistique des résultats, 96 questionnaires ont été exploitables (98 en décembre). La barre des 100 a été frôlée pour le 2e mois consécutif. Malgré cette contre-performance, l’objectif pour 2009 reste de finir avec une enquête de qualité, avec idéalement plus de 300 réponses, ce qui est ambitieux mais réaliste.
L'enquête pour février est lancée, n'hésitez pas à répondre !
* L’indice augmente quand les ménages sont plus pessimistes sur le chômage, contrairement aux autres sous-composantes, dont l’indice baisse quand le jugement se dégrade.