Les transactions immobilières* en Corse sont revenues en juin 2010 en variation positive sur un an pour la première fois depuis 22 mois, avec une hausse de 4,3 % contre -1,2 % en mai 2010 (ancien + neuf). Le montant des ventes de logements est revenu à 939,6 millions € (cumul 12 mois). Depuis novembre dernier, la reprise est rapide de ce côté. En ce sens, la récession immobilière en Corse peut être considérée comme finie.
Les transactions immobilières ont surtout bénéficié de la reprise des ventes de logements anciens. Là encore, on a désormais une hausse, avec +7,9 % sur un an en juin 2010. Il faut toutefois remarquer que cette hausse est localisée en Corse-du-Sud, où les ventes dans l’immobilier ancien sont en pleine flambée, avec +20,4 % sur un an en juin, plus forte variation depuis février 2007. En revanche, dans le nord de l’île, le marché des logements anciens restent morose, toujours en recul de 7,9 % sur un an.
Les transactions immobilières ont surtout bénéficié de la reprise des ventes de logements anciens. Là encore, on a désormais une hausse, avec +7,9 % sur un an en juin 2010. Il faut toutefois remarquer que cette hausse est localisée en Corse-du-Sud, où les ventes dans l’immobilier ancien sont en pleine flambée, avec +20,4 % sur un an en juin, plus forte variation depuis février 2007. En revanche, dans le nord de l’île, le marché des logements anciens restent morose, toujours en recul de 7,9 % sur un an.
Pour les ventes de logements neufs, un mouvement à la hausse s’amorce sur les derniers mois. Les transactions restent en deçà de leur niveau de l’année dernière (-4,8 %) mais la remontée des ventes sur le T2 2010 (+4 % par rapport au T1 2010) montre un frémissement intéressant. En effet, ceci vient renforcer les perspectives de reprise de la construction de logement au second semestre 2010, alors que les derniers résultats ont déçu. A l’inverse du marché de l’ancien, pour les logements neufs les transactions entre nord et sud de l’île sont globalement sur la même trajectoire.
* : Quelques remarques pour mieux comprendre
Les données sur les droits de mutations ici, reprennent les montants des transactions enregistrés par les services fiscaux. Il s’agit de données en valeur, qui ne permettent pas de connaître le nombre de transactions et le prix moyen auquel elles sont faites. On n’a que le produit des deux. Toutefois, ces données donnent la dynamique à l’œuvre sur le marché.
Du côté du neuf, on utilise l’assiette des droits d’hypothèques. Ces droits sont perçus à l’achat d’un bien neuf et uniquement lorsque le prêt effectué pour l’achat est garanti avec une hypothèque. Ceci ne couvre pas l’ensemble des transactions immobilières dans le neuf. En effet, une partie des prêts est cautionnée d’une autre façon (caution fonctionnaire, caution personnelle). Les droits d’hypothèques ont une évolution proche de celles des mises en chantier. Il faut juste garder à l’esprit qu’une partie des transactions (que l’on peut estimer inférieur à 20 %) est oubliée par cet indicateur.
Pour l’ancien, on utilise l’assiette « autres droits » reflétant les transactions de biens anciens.
* : Quelques remarques pour mieux comprendre
Les données sur les droits de mutations ici, reprennent les montants des transactions enregistrés par les services fiscaux. Il s’agit de données en valeur, qui ne permettent pas de connaître le nombre de transactions et le prix moyen auquel elles sont faites. On n’a que le produit des deux. Toutefois, ces données donnent la dynamique à l’œuvre sur le marché.
Du côté du neuf, on utilise l’assiette des droits d’hypothèques. Ces droits sont perçus à l’achat d’un bien neuf et uniquement lorsque le prêt effectué pour l’achat est garanti avec une hypothèque. Ceci ne couvre pas l’ensemble des transactions immobilières dans le neuf. En effet, une partie des prêts est cautionnée d’une autre façon (caution fonctionnaire, caution personnelle). Les droits d’hypothèques ont une évolution proche de celles des mises en chantier. Il faut juste garder à l’esprit qu’une partie des transactions (que l’on peut estimer inférieur à 20 %) est oubliée par cet indicateur.
Pour l’ancien, on utilise l’assiette « autres droits » reflétant les transactions de biens anciens.